Ituri : Pour des raisons d'exploitation minière, l'UPLC/Nduma pactise avec les ADF ? - Tazama RDC
Ituri : Pour des raisons d’exploitation minière, l’UPLC/Nduma pactise avec les ADF ?

Ituri : Pour des raisons d’exploitation minière, l’UPLC/Nduma pactise avec les ADF ?

Depuis plusieurs mois, des exactions sur la population civile se multiplient dans le territoire de Mambasa, une entité située dans la province de l’Ituri.

Ces exactions sont d’une part menées par les terroristes islamistes des Allied Democratic Forces (ADF) et, d’autre part, par certaines milices locales. Ces miliciens sont accusés d’accompagner ces terroristes dans leur bataille contre la population civile.

Dans une enquête menée par Tazamardc.net, il a été constaté que plusieurs tueries attribuées aux ADF appartiennent en réalité à ces milices. La milice en question est l’UPLC/Nduma Defense. Ces rebelles ont déjà pactisé avec ces terroristes pour permettre la commission des exactions sur la population civile œuvrant dans la zone, et en contrepartie, ils exploitent des minerais.

D’après Maître John Vuleveryo, un activiste des droits de l’homme œuvrant dans la zone, ces miliciens sont accusés d’avoir massacré au moins 20 personnes la semaine dernière dans la chefferie de Babila-Babombi, plus précisément dans le groupement Bakaiko.

« Ils commettent des exactions sur la population en exploitant ces minerais », a-t-il déclaré.

Ces miliciens, affirme-t-il, « se distinguent notamment par des cas de violation des droits de l’homme. Ils ont tué dernièrement 20 personnes dans la localité de Nyanga. Selon les rescapés, les éléments de ce groupe armé sont des supplétifs des ADF ».

Les entités occupées par ces assaillants demeurent inaccessibles. Ils occupent notamment Pamedi, Bandilongo, Lianga et d’autres agglomérations minières.

La léthargie des services spécialisés

D’aucuns dénoncent ce comportement qui s’assimile à une trahison de la part de ces miliciens. Ils opèrent librement sans être inquiétés par les Forces Armées, qui sont pourtant basées dans la zone, selon nos sources. Ainsi, face à cette situation, les FARDC sont appelées à remettre de l’ordre dans la zone en restaurant l’autorité de l’État.

Azarias Mokonzi

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