Affrontements entre Wazalendo et M23-RDF à Kibirizi: La population paye le lourd tribut - Tazama RDC
Affrontements entre Wazalendo et M23-RDF à Kibirizi: La population paye le lourd tribut

Affrontements entre Wazalendo et M23-RDF à Kibirizi: La population paye le lourd tribut

Dans l’agglomération de Kibirizi, située dans la chefferie de Bwito dans le territoire de Rutshuru, quatre corps sans vie de civils ont été découverts, selon un rapport de la société civile locale. Ces victimes ont été tuées lors des affrontements survenus lundi 16 septembre entre les combattants du M23 et les Wazalendos, qui étaient soutenus par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Les informations recueillies indiquent que les violences ont éclaté dans un contexte de tensions croissantes entre ces différents groupes armés, exacerbées par des rivalités locales et une lutte pour le contrôle des ressources, la situation sécuritaire dans la région de Rutshuru reste volatile, et les civils continuent de payer un lourd tribut dans ce conflit.

La société civile appelle les autorités à prendre des mesures urgentes pour protéger la population civile et restaurer la paix dans la région. Les habitants de Kibirizi vivent dans la peur et l’incertitude, alors que les affrontements se poursuivent et que les tensions persistent.

Des organisations humanitaires ont également exprimé leur inquiétude face à la détérioration de la situation sécuritaire et à l’impact que cela a sur les populations vulnérables. Elles appellent à un dialogue immédiat entre les parties en conflit afin de mettre fin aux hostilités et de garantir la sécurité des civils.

La découverte de ces corps tragiques souligne l’urgence d’une réponse internationale et nationale pour mettre fin à la violence dans l’Est de la RDC, une région qui souffre déjà de décennies de conflits armés et de crises humanitaires. Les appels à la paix et à la justice se multiplient, alors que la communauté internationale observe avec inquiétude les développements dans cette région instable.

La société civile locale continue de suivre de près la situation et de rapporter les incidents, tout en plaidant pour une plus grande protection des droits humains et pour la sécurité des populations affectées par le conflit.

Josué Mutanava

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