Santé : Aucun cas Mpox notifié à l’Hôpital général de référence de Lubero
L’Hôpital Général de Référence de Lubero, situé dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo, a récemment annoncé qu’aucun cas de Mpox, anciennement connu sous le nom de variole de singe, n’a été confirmé sur son territoire. Cette information a été confirmée par le Dr Kalondo Kamanda, médecin directeur de l’établissement.
La situation a suscité des inquiétudes suite à l’enregistrement d’un cas suspect, celui d’un militaire ayant quitté le front avec des symptômes évocateurs de la maladie. Conformément aux protocoles de santé, des échantillons ont été prélevés et envoyés à l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) pour analyse. Les résultats sont finalement revenus négatifs, écartant ainsi tout risque de propagation de la maladie dans la région.
Malheureusement le cas suspect s’est évadé de son lieu d’isolement pour une destination inconnue, indique le médecin directeur de l’hôpital général de référence de Lubero.
Sa disparition de l’hôpital laisse planer une crainte, s’il s’avérait que le résultat sort positif, les personnes qui sont entré en contact avec sont plus exposées à la contamination d’où le risque grand pour cette maladie de se propager ça et là a dit le docteur Kalondo Komanda.
En dépit de cette bonne nouvelle, le Dr Kalondo Kamanda appelle la population de Lubero à la vigilance. Il souligne l’importance du respect des mesures barrières pour se prémunir contre d’éventuelles infections. Ces mesures incluent le lavage régulier des mains, le port de masques dans les lieux publics, et l’évitement des contacts étroits avec des personnes présentant des symptômes similaires à ceux de la Mpox.
La préservation de la santé publique demeure une priorité, et les autorités sanitaires continuent de surveiller la situation de près. La sensibilisation de la population est essentielle pour prévenir l’apparition de nouveaux cas et garantir la sécurité de tous.
Les citoyens de Lubero sont donc invités à rester informés et à adopter des comportements responsables face à cette menace sanitaire, afin de protéger leur santé et celle des autres.
David Mayani