Goma : Elvis Mutiri ou l’indémontable cible de ses détracteurs politiques
Trois fois élu de Goma à la députation Nationale, un record jamais égalé, Elvis Mutiri Wa Bashara ne cesse de créer paniques et agitations dans la classe politique congolaise, à l’approche des élections. Ses detracteurs auraient peur d’une autre victoire écrasante lors du prochain scrutin prévu le 20 décembre 2023.
Des machinations politiques sont monnaie courante dans la classe politique congolaise, surtout en période électorale. Tout est bon pour s’assurer que son adversaire politique échoue. Si certains ont été plus malins et astucieux à mettre des nouvelles idées en place, d’autres utilisent toute sorte de ruse et de mensonge pour s’assurer que Elvis Mutiri ne gagne pas les élections législatives provinciales où il a finalement décidé de s’investir; le cas le plus éloquant étant de maître Jimmy Nzialy.
« Zéro projet à son actif réalisé par le Gouvernement à Goma grâce à son plaidoyer depuis 2006, alors pour quelle autre raison il faudra voter pour des tels candidats sans bilan, si nous voulons vraiment le changement ? », disait Jimmy Nzialy dans une de ses publications dans les réseaux sociaux. Toutes les fois que la République Démocratique du Congo s’approche aux élections, un débat houleux s’invite dans l’opinion, « les uns qui critiquent et les autres qui encensent les candidats, surtout ceux succeptibles de gagner comme l’honorable Elvis Mutiri » indique un des proches de cet homme politique. « Mutiri qui a été élu à 3 reprises dans la ville de Goma à la députation nationale et qui, désormais, a décidé de se présenter à la députation provinciale avec la vision de compétir à l’élection du Gouverneur de la Province du Nord-Kivu afin d’apporter sa contribution au niveau local, socle de tout développement d’un pays, se voit être la cible principale de ses challengers qui ont candidaté à la députation provinciale comme lui », ajoute notre source.
« Le même député affairiste, est à la base de la spoliation de la parcelle de la Banque Congolaise au rond point BDGL depuis 2017, il n’aime pas Goma car il n’a pas su protéger ce bien pour l’intérêt de ses Business personnels », lance cet acteur politique, qualifié de « détracteur » de l’ancien ministre congolais du tourisme. Mais en réalité, c’est en 2011, que le gouvernement Congolais a décidé de liquider la Banque Congolaise, déclarée en faillite par la Banque Centrale du Congo, après plusieurs échecs de redressement de cette banque depuis la guerre de 1997.
La BCC a alors cherché des cabinets qui devaient jouer le rôle de liquidateurs afin de procéder à la vente des actifs de l’entreprise pour procéder au remboursement des clients dont celui de Elvis MUTIRI WA BASHARA. Selon l’un des anciens responsables de banque congolaise en province du Nord-Kivu que nous avons contacté, le rôle joué par l’actuel député national Elvis MUTIRI WA BASHARA dans le remboursement des fonds des clients de la Banque Congolaise a été capital, d’autant plus qu’à travers son cabinet, des avoirs de cette entreprise ont été vendus. Ce qui a généré ainsi des fonds permettant le remboursement.
« Les uns décident de jouer ce jeu de manière civilisée avec des idées et projets, et les autres, par lâcheté, se cachent derrière quelques égarés, manipulés et corrompus par quelques billets de banque, méconnaissant malheureusement les œuvres de Mutiri », argumente Jeannot Kassa, un des jeunes proches de Elvis MUTIRI. Ajoutant, Jeannot a confié à Tazama RDC que « Mutiri est le seul député de la ville de Goma qui a une liste des réalisations aussi longue comme le bras. »
En terme de production des lois, Tazama RDC a consulté TalaTala, qui tire les conclusions selon lesquelles Mutiri est l’un des meilleurs députés en terme des propositions des lois, pendant qu’il était député national. Son score égalise avec celui de Jean Baptiste KASEKWA un autre élu de Goma, qui pour des raisons politiques n’a pas voulu postuler.
Jimmy Nzialy ajoute pour la fin: « Je sais qu’il serait parmi ceux qui ont comploté pour que ma candidature soit écartée par la CENI sans aucun motif selon certaines indiscrétions, oui il est vraiment fort car à ce moment, je ne suis plus candidat et la vie va continuer autrement. »
Après des investigations menées, Jimmy Nziali était sur la liste à députation provinciale du regroupement AAAVC. Les listes d’autres territoires ont été validées sauf la liste de la ville de Goma pour ce regroupement, et la CENI localement avait indiqué que c’était une omission involontaire. Après une décision de la cour d’appel du Nord-Kivu ordonnant à la CENI de les remettre, c’est finalement la CENI au niveau national qui a omis cela, et il a été demandé aux responsables du regroupement de récourir à la CENI Kinshasa pour décanter le problème.
Nulle part, Mutiri Wa Bashara ne semble être impliqué dans ce dont on l’accuse. Ce député national est plutôt sur la liste du CODE, un autre regroupement politique.
« Sa décision de porter sa candidature à la députation provinciale dans la ville de Goma motivé par son approche que le développement durable doit partir de la base au sommet, et que donc toutes ses énergies qu’il a offertes en tant que député national de cette ville qui lui a renouvelé, à trois reprises , la confiance pour la représenter, pouvaient le faire aussi à la députation provinciale. Cela semble obliger désormais ses challengers de revoir leurs calculs, redoutant cet homme aux cheveux gris d’un fin stratège, qui a compris la force de la jeunesse, pour la promotion de laquelle il travaille. À ce titre, il s’est choisi deux premiers suppléants jeunes, dont le premier est un ancien activiste de la LUCHA, et cela dans le but de préparer cette jeunesse qui est destinée à diriger le Congo de demain », dit un autre de ses proches.
Le dossier BC et les autres arguments seraient donc un montage politique de ses détracteurs, pour détruire sa crédibilité au sein de la ville de Goma. Malheureusement pour eux, Mutiri semble être un rouleau compresseur, soutenu par des jeunes et des femmes dynamiques de la ville de Goma, pour briser encore une fois tous les obstacles sur son passage.
La rédaction