Ituri : Les CODECO, ces miliciens qui profitent de l’impuissance de l’État pour perpétrer les massacres à Djugu ?
Alors que la province du Nord-Kivu, reste confrontée par la menace des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda et l’Ouganda, l’Ituri elle, se laisse ensanglantée par des miliciens de la Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO).
Plusieurs attaques ont été répertoriées au courant de la semaine passée. Ces attaques ont ciblée entièrement les civils. L’on dénombre plus de 40 personnes tuées au cours de ces attaques.
Jeudi 22 juin, ces miliciens ont attaqué les agglomérations comme Lodjo-Centre, Dubele, Gangala, Biyanda, Galayi et le village Ariwa. Non seulement les civils ont été massacrés dans ces agglomérations, mais aussi une position des FARDC se situant dans cette zone, incendiée par les rebelles. Le président de la communauté Akongo, a souligné que 6 éléments FARDC étaient tués par ces assaillants alors qu’ils voulaient protéger la population civile. Ces miliciens prennent le contrôle de ces agglomérations où ils y imposent leur lois.
« Les miliciens continuent à contrôler le centre, Ariwara, Biyanda et Galayi. Ils sont partout » a déclaré notre source qui appelle au renforcement des éléments FARDC dans la zone pour protéger la population.
A l’en croire, treize (13) sur quinze (15) groupements du secteur des Banyali-Kilo sont occupés par ces miliciens qui y exploitent de l’or en complicité avec les sujet chinois sans inquiétude.
Cette information est confirmée par Dieudonné Lossa, coordonnateur de la société civile de l’Ituri, qui précise que les zones attaquées par ces miliciens w sont riches en or.
« Ces zones attaquées sont des endroits où se font l’exploitation de l’or. C’est possible que c’est un positionnement pour l’exploitation de l’or », indique notre source.
De l’absence de l’autorité de l’État
D’aucuns estiment que l’État n’existe que de fait et non de droit dans plusieurs entités de la province de l’Ituri. Par exemple le territoire de Djugu, est en grande partie contrôlée par les miliciens CODECO. Ces derniers y ont déjà imposé leur loi contraire à celle de la République. Ces miliciens assument la sécurité de ces entités et y font payer des taxes ainsi que le redevance coutumière. Les autorités légalement établies dans ces endroits, exécutent les ordres de ces miliciens au détriment des autorités compétentes.
Un acteur de la société civile s’interroge de l’existence de l’État.
« Nous nous demandons où est l’État ? », s’est-il interrogé en déplorant ce regain de l’insécurité dans la zone.
Ces miliciens deviennent ainsi, ce mal dorloté par Kinshasa qui pense que face à une situation comme celle-ci, le dialogue l’emportera devant la loi des armes. Des opérations militaires deviennent urgentes dans ces zones, ont estimé plusieurs analystes politiques qui précisent que l’État devrait imposer sa puissance, pour éviter le coulement de sang des innocents.
Azarias Mokonzi
Ces Massacres Des Civils Ainsi Que Des Ces Elements Des FARDC Continuent à s’intensifier du jour au lendemain et pourtant La Multiplicité Des Ces Groupes armées Et Des Ces Milices est Pourtant Documentée Par L’état Congolais Et Meme par La Communauté Internationale; ce qui me pousse à dire que c’est la politique de gagnant gagnant des multinationales et leurs compagnies qui nous volent nos minerais en créant ces genre des milices qui à leur tour sèment la terreur dans ces entités territoriales ciblées suite à la grande quantité des ùinerais qu’elles regorgent.