Nord-Kivu : Les habitants de Goma et Nyiragongo sollicitent la prolongation du délai d'enrôlement des électeurs - Tazama RDC
Nord-Kivu : Les habitants de Goma et Nyiragongo sollicitent la prolongation du délai d’enrôlement des électeurs

Nord-Kivu : Les habitants de Goma et Nyiragongo sollicitent la prolongation du délai d’enrôlement des électeurs

A seulement 24 heures de la fin du processus d’enrôlement des électeurs dans la ville de Goma et ses environs notamment en territoire de Nyiragongo, plusieurs électeurs congolais se plaignent de n’avoir toujours pas obtenu leurs cartes.

Au centre d’enrôlement de l’école primaire NEEMA situé au quartier Majengo dans la commune de karisimbi , les habitants pointent du doigt les agents de l’ordre en complicité avec les membres de la commission électorale nationale indépendante (CENI) d’être à la base du désordre au sein de ce centre d’enrôlement: « Ça fait déjà 3 jours que je suis à la recherche de la carte d’enrôlement ici, malheureusement je ne l’ai pas encore reçu pendant que d’autres personnes viennent nous devancer sur les lignes après avoir donné de l’argent aux agents de l’ordre et à ceux de la CENI » s’est exprimé Biyoyiki habitant de cette entité.

Les mêmes lamentations et désolations sortent des bouches des électeurs déplacés de guerre qui sont non loin de la ville de Goma en territoire de nyiragongo : « Nous sommes déplacés, mais jusque là nous avons du mal à accéder à nos cartes d’enrôlement ici dans le camp de kanyarutshinya. Vraiment je trouve qu’il ya de la magouille; c’est pourquoi nous sollicitons une prolongation auprès des autorités pour que tout le monde se face enregistrer », a ajouté un déplacé de guerre venu de la localité de kako rencontré au centre de l’école primaire Bujari.

Signalons que le processus d’enrôlement des électeurs dans la province du Nord-Kivu se déroule normalement depuis son lancement le 16 février 2023, apart dans les zones en guerre notamment dans une partie du territoire de Masisi dont à Sake où, suite aux affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23 la semaine dernière, les habitants et même les agents de la commission électorale nationale indépendante (CENI) ont été obligés de trouver refuge dans d’autres milieux réputés calmes.

Anselme Syangoma

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