Alerte sécuritaire de ce mercredi 12 octobre 2022
C’est depuis la soirée d’hier mardi 11 octobre que les esprits sont réchauffés dans le rang des habitants et surtout des activistes des droits humains de la ville de Goma, où un agent de police a tiré à bout portant sur un conducteur de véhicule dans la commune de Goma au quartier Les volcans, pendant l’opération de bouclage qui vise à ramener tous les propriétaires des véhicules de cette ville au payement des taxes et acquisition de tous les documents nécessaires pour leurs engins. Certains leaders d’opinion de Goma à l’instar de Me Jimmy NZIALY, l’honorable Jean-Paul LUMBULUMBU, Patrick MUNDEKE, Espoir NGALUKIYE, ISHARA BUTARAGAZA Johnson et plusieurs autres, estiment que cet acte est une goutte de trop dans la vase des bavures déjà enregistrés par les militaires pendant cette période d’état de siège, qui selon eux n’a plus une seule raison de se poursuivre. Et déjà des les premières heures de ce mercredi, des barricades sont placées presque dans tout le centre ville de Goma, les conducteurs des engins roulants très en colère demandent la levée de l’état de siège, le procès public du policier ayant commis le meurtre ainsi que la suspension immédiate du fameux bouclage.
Dans le territoire de Rutshuru, les rebelles du M23 continuent d’occuper la cité frontalière de Bunagana et .d’autres localités des groupements Jomba et Kisigari, pour hier ils auraient pillé 3 vaches à Kanombe rapporte la société civile locale.
Déjà plus de 11 milles déplacés de guerre sont répertoriés dans le camp de Rwassa en territoire de Rutshuru, tous n’étant pas encore enregistrée.
La situation sécuritaire reste volatile dans le groupement Binza, les groupes armés (maï-maï et FDLR) se battent pour l’espace à contrôler dans les périphéries de Nyamilima, certains miliciens maï-maï se camouflent dans la population, situation qui accentue la criminalité dans cette cité où un jeune garçon a été assassiné samedi dernier.
La Rédaction