Journées de deuil à Oïcha: la société civile, salue la solidarité de la population aux familles des victimes - Tazama RDC
Journées de deuil à Oïcha: la société civile, salue la solidarité de la population aux familles des victimes

Journées de deuil à Oïcha: la société civile, salue la solidarité de la population aux familles des victimes

Les habitants d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, ont observé trois jours de deuil pour honorer la mémoire des civils victimes des attaques meurtrières perpétrées par les ADF (Allied Democratic Forces) la semaine dernière.

Ces journées, déclarées par la société civile locale, se sont achevées ce mercredi 31 juillet 2024, après avoir débuté le lundi, et ont entraîné un arrêt total des activités dans la région.

Darius Kasereka Syahira, premier rapporteur de cette structure citoyenne organisatrice, a confirmé que les journées de deuil se sont déroulées dans le calme, sans incidents notables. Son message de remerciement à la population témoigne d’une solidarité collective face à la tragédie.

« Nous tenons à exprimer notre gratitude envers les habitants d’Oicha et des localités environnantes pour le respect du mot d’ordre de ces journées de commémoration. Ce comportement exemplaire doit être encouragé », a-t-il déclaré.

Il a également salué la mobilisation de la communauté, non seulement à Oïcha, mais à travers tout le pays, offrant un soutien inestimable aux populations de la région de Beni, qui continuent de faire face à des moments extrêmement difficiles.

« C’est un message fort adressé aux autorités », a-t-il ajouté, en insistant sur l’importance d’un suivi des recommandations formulées lors de l’assemblée générale récemment tenue.

Avec la reprise des activités prévue pour ce jeudi, une atmosphère d’espoir mais aussi d’anxiété persiste.

Les résidents d’Oïcha et des alentours expriment des préoccupations concernant la sécurité dans leur région. Ils sollicitent des mesures concrètes de la part des autorités pour protéger les civils et mettre un terme aux violences perpétrées par les ADF, qui continuent d’implanter un climat d’insécurité.

Pascal Nduyiri, à Beni

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