RDC : Célestin Vunabandi, sénateur réélu et artisan de la réconciliation entre son ACN et l’UCP de Serufuli
Célestin Vunabandi Kanyamihigo, réélu sénateur du Nord-Kivu, est une figure politique respectée en RDC. Originaire de Jomba, dans le territoire de Rutshuru, il mène une carrière politique marquée par des contributions significatives au niveau national et régional. Sa réélection témoigne de la confiance de sa base électorale, exprimée encore une fois par les députés provinciaux, qui sont des grands électeurs au nom de la population.
Diplômé en sciences économiques appliquées de l’Université de Kinshasa, Vunabandi a occupé plusieurs postes dans l’administration publique, notamment en tant qu’inspecteur provincial des impôts et ministre de l’Économie nationale. En 2006, il a été élu député national pour le compte de la circonscription électorale de Rutshuru, puis réélu en 2011, marquant ainsi son influence régionale. De 2012 à 2014, en tant que ministre du Plan, il a initié et dirigé des réformes pour améliorer le climat des affaires en RDC. Sa carrière est marquée par des efforts constants pour le développement économique, l’amélioration des infrastructures, et la promotion de l’éducation.
Avant sa réélection, certains membres de son parti politique, l’Action pour un Congo Nouveau (ACN), ainsi que certains membres de la communauté se faisaient des illusions sur une prétendue crise irréparable entre Vunabandi et son frère Eugène Serufuli. Cette situation poussait même certains à prédire l’échec de Célestin Vunabandi aux élections sénatoriales. En bon leader, juste après les élections, Célestin Vunabandi Kanyamihigo a tenu à expliquer aux militants de l’UCP, parti cher à l’honorable Serufuli, et à ceux de son ACN, venus lui transmettre leurs félicitations après son élection, l’harmonie et le climat réel qui règnent entre les deux partis politiques. Célestin Vunabandi a par l’occasion profité d’avoir une longue discussion avec les militants de l’UCP, conduits par Herman Musavuli, Président Interfédéral, pour clarifier qu’il n’y avait pas de conflit entre lui et Eugène Serufuli Ngayabaseka de l’Union des Congolais pour le Progrès (UCP).
« Entre l’ACN et l’UCP, il y avait un petit malentendu. Certains croyaient que nous étions des ennemis, mais je dois vous dire que c’était surtout au niveau de certaines bases, où parfois on se jetait des pierres, on s’accusait et on s’inquiétait; alors qu’à Kinshasa, entre nous, il n’y avait rien en réalité. Mais maintenant, nous avons eu l’occasion de prouver à l’opinion publique que l’UCP et l’ACN sont des partis frères. Considérez ces deux partis politiques comme les plus partenaires ici, chez nous, au Nord-Kivu et surtout dans la partie Sud de la province. En fait, nous avons gagné les élections parce que le noyau dur des députés provinciaux qui ont décidé de nous accompagner à la demande de la haute hiérarchie de l’UCP sont ceux de l’UCP. La victoire que nous avons glanée est grâce au mot d’ordre du vieux Serufuli, à la mobilisation des honorables Seninga, Sambuka et des autres, et c’est eux qui ont pratiquement mené la campagne électorale jusqu’à la victoire obtenue. Le message que je vous apporte est celui de l’honorable Serufuli, qui dit que cette victoire est une victoire à nous tous. Considérons-nous comme les enfants d’une même famille, même si, lorsqu’on est dans une même famille, on peut avoir des missions séparées », a-t-il laissé entendre devant les membres, sympathisants et militants de son ACN et ceux de l’UCP, réunis pour célébrer la victoire aux élections sénatoriales au Nord-Kivu.
Cette clarification a mis fin à une tension imaginaire chez les militants et certains cadres de l’UCP d’Eugène Serufuli, tout comme de son parti ACN, renforçant leur crédibilité et apportant l’espoir d’un vivre ensemble entre ces deux leaders de la région ainsi que leurs bases respectives jadis déchirées par des dualités de leadership dans leurs fiefs.
Engagé pour les droits de l’homme et la justice, Vunabandi travaille étroitement avec des organisations pour promouvoir ces valeurs. Sa réélection est vue comme une opportunité de poursuivre les initiatives de développement communautaire, de reconstruction et de promotion de la paix et des valeurs démocratiques pour la province en particulier et le pays en général, avec une vision inclusive pour le Nord-Kivu.
Son leadership et sa capacité à unir les différents acteurs pour le bien commun sont des atouts précieux pour la région. Sa réélection promet une bonne représentation de la province dans la chambre prestigieuse des sages, une continuité dans les efforts de paix et de développement, améliorant ainsi les conditions socio-économiques des populations du Nord-Kivu et du pays en général.
La rédaction