A l’expiration de l’ultimatum lancé par le gouvernement Congolais, voici la réaction du M23
Sur les antennes de la radio Top Congo Fm qui émet depuis la ville province de Kinshasa (capitale de la RDC), le ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula avait indiqué que le gouvernement Congolais, suivant la volonté du président de la République, accordait aux rebelles du M23 le temps de se retirer et suivre tout le programme qui avait été élaboré par les chefs d’États de la région, lequel programme comprend le processus de cantonnement de ces rebelles qui se réclament Congolais.
Le temps accordé aux rebelles avait affirmé le ministre, allait jusqu’au 24 septembre (dimanche dernier), avant que tous les moyens à la disposition de la RDC ne soient mis en jeu afin : « de libérer toutes les zones sous contrôle du M23, y entamer le processus d’enrôlement des électeurs et permettre aux prétendants candidats aux prochaines échéances électorales de postuler ».
Lundi 25 septembre, aucun geste n’est observé de la part des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, desquelles, disaient plusieurs bouches des congolais, on attendait le lancement des offensives dès les premières heures de ce 25.
Les rebelles du M23 quant-à eux, restent tranquilles sur leurs différentes positions, et semblent avoir « ignorer » comme dans leurs habitudes, le message du gouvernement de Kinshasa.
Sauf dans la localité de Munyarugururu en territoire de Masisi où l’on a signalé la reprise de quelques villages par les résistants de l’autodéfense après des combats avec le M23 tôt dans la matinée, aucun rebelle du M23 n’a bougé son poil pour manifester son inquiétude des menaces verbales qui leur ont été lancées par les autorités congolaises.
Cette réaction du M23 ne semble surprendre personne, tel Augustin un jeune analyste du Nord-Kivu qui estime que : « Les rebelles du M23 sont déjà habitués à des telles menaces qui ne sont pas à leur premiers lancements ». Ce jeune Congolais dit tout de mêmeme espérer que pour cette fois l’état prendra toute sa responsabilité, afin de remettre son autorité sur l’ensemble de la province du Nord-Kivu où aujourd’hui il n’a plus l’entier contrôle.
Les réseaux sociaux sont inondés depuis le matin de ce Lundi des messages de prise de situation par les populations de Goma et d’autres coins de la province ; mais en toute objectivité, certains rappellent que « A partir du 24 septembre, ne signifie pas nécessairement Dès le 25 Septembre ».
La Rédaction