Guerre de l'Est: Déjà année depuis que Bunagana est sous le joug du M23, les mouvements citoyens du Nord-Kivu haussent le ton - Tazama RDC
Guerre de l’Est: Déjà année depuis que Bunagana est sous le joug du M23, les mouvements citoyens du Nord-Kivu haussent le ton

Guerre de l’Est: Déjà année depuis que Bunagana est sous le joug du M23, les mouvements citoyens du Nord-Kivu haussent le ton

Cela fait maintenant une année depuis que la rébellion du mouvement du 23 mars contrôle la cité stratégique et frontalière avec l’Ouganda de Bunagana et d’autres entités du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.

Une année après, des réactions ne cessent d’être écoutées au sein des organisations de la société civile en République démocratique du Congo. Dans un communiqué du 12 juin 2023, le mouvement citoyen lutte pour le changement LUCHA propose quelques pistes de solutions pour le retour de la paix au Nord-Kivu et en Ituri, deux provinces sous état de siège.

 »Lever immédiatement l’état de siège et rétablir les institutions civiles afin que tous les militaires et policiers s’occupent de la défense du pays plus que de faire la politique et le business; de Rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda et l’Ouganda, d’une part et d’autre part, mettre fin aux opérations militaires étrangères en cours en RDC, mais aussi de renforcer, assainir et réformer les forces armées de la République démocratique du Congo FARDC », lit-on dans ce communiqué.

Outre cela, la lucha, la société civile urbaine de Goma, à travers son président; demandent au gouvernement congolais de démissionner « pour n’avoir pas défendu la souveraineté nationale ». Ces structures citoyennes recommandent aussi aux FARDC de tout mettre en œuvre pour rétablir la paix et la sécurité dans les zones sous conflits armés.

Une année après la ressurgence de la rébellion du M23 dans une partie nord du pays, plusieurs familles ont fuient les affrontements et traversent une vie misérable dans les zones, où ils avaient trouver refuge, nombreux d’entre eux sont restent sans assistance.

Anselme Syangoma

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