Santé : Un médecin plaide pour l’accompagnement des jeunes filles pour une bonne hygiène menstruelle

Santé : Un médecin plaide pour l’accompagnement des jeunes filles pour une bonne hygiène menstruelle

« Accompagner la jeune fille dans la lutte contre les conséquences nefastes d’une mauvaise hygiène menstruelles », c’est l’exhortation d’un médecin Congolais au lendemain de la journée
internationale de l’hygiène menstruelle célébrée le 28 Mai de chaque année.
Pour Michaël Mukulunga spécialiste en médecine de famille, les conséquences d’une mauvaise hygiène menstruelle notamment les Infections Sexuellement Transmissibles (IST), peuvent atteindre la jeune fille tout simplement parce qu’elle n’est pas parvenue à assurer l’hygiène pendant sa période.
Il importe particulièrement de fournir aux jeunes filles des informations adéquates et opportunes, et de promouvoir la santé menstruelle: « Non seulement qu’il faut fournir des informations à la jeune fille, il faut également qu’elles soient sûres et vérifiées. Si non, elle aura beaucoup de questionnements qui pourraient trouver des réponses inappropriées. Nous savons tous que les microbes se sentent à l’aise dans le sang, et s’y multiplient rapidement. Si toutes les fois une fille sera surprise par ses règles, elle se retrouvera tachée du sang partout. Cette surprise ne la laissera pas dans ses aspects habituels, elle ne saura pas lessiver ses linges ou les changer, et facilement elle pourra attraper plusieurs infections qui, une fois devenues chroniques, peuvent conduire à l’infertilité » a indiqué Dr Michaël médecin à l’hôpital Lusange de la ville de Beni au Nord-Kivu.

Les règles menstruelles, une réalité vécue souvent comme un tabou dans certaines sociétés, n’est pas pas quelque chose de la honte ou une salèté, au contraire une preuve qu’une femme a atteint la maturité sexuelle: « Il faut que nous puissions nous préoccuper de cela, il faut que nous puissions briser le tabou pour arriver tous ensemble à accompagner la jeune fille et la proteger dans cette situation » a insisté le Docteur Michaël Mukulunga.

Le choix du jour, le 28ème du mois, a été effectué en pensant à la durée moyenne d’un cycle menstruel, et le mois de Mai est quant à lui le 5ème de l’année, soit le nombre des jours moyen de la durée des règles.

Laurence Muhira

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