Nord-Kivu : Pour subvenir à leurs besoins, les déplacés de guerre se livrent au petit commerces à Kanyarutshinya - Tazama RDC
Nord-Kivu : Pour subvenir à leurs besoins, les déplacés de guerre se livrent au petit commerces à Kanyarutshinya

Nord-Kivu : Pour subvenir à leurs besoins, les déplacés de guerre se livrent au petit commerces à Kanyarutshinya

Les récents affrontements dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, entre les FARDC et les rebelles du M23, ont provoqué un déplacement des milliers des personnes jusqu’à Nyiragongo, un territoire voisin de la ville de Goma.

Dans les sites Kanyarutshinya, Kayembe et Don Bosco, par manque d’assistance suffisante, certaines familles se sont lancées dans les activités de petits commerces l’objectif étant de subvenir aux besoins dans leurs familles.

Dans le site de Kayembe, ce père d’une famille de 7 enfants, éleveur de son etat, qui a fuit la guerre dans le groupement Kisigari a préféré ériger une boucherie devant sa cabane.

 » Depuis que je suis arrivé dans ce camp, la misère ne cesse de s’aggraver. J’avais une dizaine des moutons, chaque jour, je suis obligé d’abattre un seul au profit de ma famille. L’aide que nous recevons est vraiment minimum vu le nombre des déplacés « , déclare-t-il.

Non loin de là, dans le site de Kayembe, une femme déplacée retrouvée devant ces tas des pommes de terre avec son capital de 5000 franc congolais indique avoir tout abandonner dans son village de Kibumba lors que les affrontements avaient éclatés.

 » Nous voulons voir la sécurité être rétablie chez nous. Voilà que nous sommes abandonner ici dans ce camp, aucune aide que nous recevons. C’est pourquoi je me débrouille avec seulement 5000 FC la journée pour chercher quoi mettre sous la dent moi et ma famille », témoigne Uwimana Pascaline.

La même souffrance est visible chez les enfants déplacés. Certains d’entre eux, abordés par tazamardc.net, disent vouloir retourner dans leur milieu d’origine suite a la misère qu’ils traversent.

 » Chez nous on avait de la nourriture en abondance, malheureusement ce n’est pas le cas ici. Trouver à manger ici, c’est vraiment un casse-tête », explique une fille d’environ 15 ans.

Outre la famine que décrivent ces déplacés, s’ajoute un taux élevé du choléra faute de non respect des mesures d’hygiènes.

Anselme Syangoma

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