Sans modération ni égard, Kagame manque du respect à Tshisekedi, adieu la fraternité - Tazama RDC
Sans modération ni égard, Kagame manque du respect à Tshisekedi, adieu la fraternité

Sans modération ni égard, Kagame manque du respect à Tshisekedi, adieu la fraternité

Dans un discours à la nation prononcé ce mercredi 30 novembre 2022, Paul Kagame, président de la République du Rwanda, n’a pas manqué de charger son homologue congolais.

Pour lui, la résurgence du M23 c’est un problème qui « peut être résolu si un pays qui se dirige vers des élections l’année prochaine n’essaie pas de créer les conditions d’une situation d’urgence pour que les élections n’aient pas lieu« 

Le Rwanda est accusé par plusieurs pays dont les USA, les organisations internationales, la MONUSCO et d’autres observateurs, d’être derrière les M23 et de les appuyer militairement pour renforcer l’insécurité à l’Est de la RDC. Dans ce discours de près d’une heure, quelques autres passages ont carrément lynché le président RD Congolais personnellement. « S’il essaie de trouver un autre moyen de faire reporter les prochaines élections, alors je préférerais qu’il utilise d’autres excuses, et pas nous« , a encore affirmé Paul Kagame.

Pour le président rwandais, la guerre à l’Est de la RDC a plutôt tendance à aider l’actuel homme fort de Kinshasa à rester au pouvoir après le délai constitutionnel. « A une année des élections, ce n’est pas un crime de créer un environnement qui fait en sorte que les élections ne se tiennent pas« .

« Ça ne veut pas dire qu’il a gagné les premières élections« , « le président rwandais tient ici à dire que Félix Tshisekedi n’a pas gagné les élections du 31 décembre 2018 qui ont concouru à la première alternance politique et pacifique à la tête de la RDC depuis l’indépendance », selon les interprétations d’un analyste du langage sous anonymat.

La grande question qui se pose c’est surtout le sens et l’objectif de ce discours sachant que le Président congolais a refusé contre toutes les pressions du Rwanda, de l’Ouganda et de la communauté internationale de dialoguer avec le M23 s’il ne se retirent pas des positions prises après novembre 2021. Pour l’instant, il est difficile de tirer certaines choses au clair, mais le futur nous réserve bien des surprises.

La rédaction

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