Insécurité à l'Est : La complicité de l'ONU démontrée à ciel ouvert ( Analyse) - Tazama RDC
Insécurité à l’Est : La complicité de l’ONU démontrée à ciel ouvert ( Analyse)

Insécurité à l’Est : La complicité de l’ONU démontrée à ciel ouvert ( Analyse)

Depuis deux décennies, la République Démocratique du Congo fait face à un cycle des violences qui ne dit pas son mot.

En effet, cette crise affecte essentiellement la partie orientale de la RDC, où des groupes armés écument la zone. Ces groupes armés s’installent notamment au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri. En majorité, ces derniers sont étrangers ou nationaux bénéficiant d’un soutien extérieur des pays transfrontaliers.

Violences à l’Est, la complicité de l’ONU ?

Depuis belle lurette, l’Organisation des Nations-Unies, pourtant sensée mettre en place des mécanismes pour lutter contre la guerre au monde, est cité auteur clé des violences perpétrées en RDC. Plusieurs sources contactées présentent l’ONU comme un vecteur en valence hélice homogénéisé qui utilise ses boucs émissaires, dont le Rwanda et l’Ouganda pour déstabiliser la RDC à travers sa partie orientale. Ces pays, affirment les mêmes sources, bénéficient du soutien politico-diplomatique de cette organisation mondiale. L’objectif visé est de piller les ressources du pays. Ainsi pour ce faire, ces pays ont créé plusieurs groupes armés dans cette partie pour maintenir la déstabilisation et renforcer le pillage des minerais. Pour rendre efficace leur plan, ces derniers passent par les fils du milieu en infiltrant jusqu’à la derrière moelle épinière les institutions du pays. Au parlement, comme au gouvernement, ils ont déjà placé leurs hommes pour faciliter leur manœuvre dilatoire. Ils sont allés loin, en infiltrant même l’armée. Certains rapports démontrent que certains officiers collaborent avec les groupes armés pour des faits qu’ils maîtrisent mieux que quiconque.

Les traces de la complicité de l’ONU

Depuis la reprise des hostilités entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23, l’attitude de l’ONU est tout à fait claire. Interrogé, en juillet dernier par nos confrères de RFI, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guitares, avait démontré l’impuissance militaire de l’ONU de défaire les rebelles du M23, au motif que ces derniers possèdent des armes très sophistiquées que la mission, la plus coûteuse de l’ONU, (MONUSCO), ne possède pas. Une déclaration qui était qualifié par plusieurs personnalités politiques d’aveu du soutien de l’ONU aux rebelles du M23. Le SG, de l’ONU était en difficulté d’éclairer même la provenance de ces armes ou mieux, les pays qui agressent la RDC, pensant par le M23.

Une autre trace de la complicité de l’ONU, c’est aussi l’interdiction de l’atterrissage à Kinshasa des armes achetées à l’extérieur par la RDC. Ces matériels militaires ne sont pas arrivés en destination. C’est en raison de l’embargo qui pèse sur la RDC que ces armes n’ont pas été autorisée d’atteindre leur destination. Une information confirmée par le Ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula qui ne comprend pas cette attitude.

“ Nous sommes dans cette situation là, où ce qui a été acheté, c’est-à-dire les matériels militaires, venaient vers ici, mais en cours de route, le transporteur a dit non , ça ne peut pas arriver en RDC. Alors c’est pour cela que nous disons au comité de sanctions qui est ici, que non seulement c’est une hypothèque réelle, mais aussi c’est une injustice flagrante qui constitue pour congolais, un soutien à ceux qui nous combattent, ça signifie quoi, au niveau le plus élevé des Nations-Unies, le secrétaire général, on dit que le M23 a des armes sophistiquées, il est vraiment une armée conventionnelle, classique. Quand on dit ces armes viennent d’où, que ce qu’il dit, ça vient de quel que part. Et nous, nous disons ça vient du Rwanda. Alors regarde le raisonnement. Celui qui nous combat le M23, il a gens qui lui donne des armes, qui sont achetées à travers le monde, sans déclaration, pour nous combattre, et à nous on dit non, si on doit vous vendre ça on doit déclarer, est-ce-qu’ila y a la cohérence”, a expliqué Christophe Lutundula.

C’est une preuve éloquente du soutien de l’ONU aux groupes armés qui déstabilisent l’Est du pays. Cette situation était dénoncée depuis lors, par l’ancien président, le feu Laurent Désiré Kabila.

Azarias Mokonzi

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