Beni : Après plus d’un mois de détention,le CREDDHO plaide pour la libération de 13 militants de la LUCHA
Il y a plus d’un mois que les militants du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) section de Beni (Nord-Kivu) sont détenus à la prison centrale de Kangbayi à Beni.
Au nombre de 13,ces derniers avaient été arrêtés au cours d’une manifestation pacifique qu’ils avaient organisé en date du 11 novembre 2021 pour demander la fin de l’État de siège,qui d’après eux n’a rien apporté dans la pacification de la paix et a plutôt accentué la criminalité,car certains éléments sensés sécuriser la population étaient soupçonnés d’être en mèche et complice de l’insécurité. Ces derniers avaient été arrêtés sur ordre du maire, puis conduits au cachot de l’auditorat militaire garnison de Beni Butembo, avant qu’ils ne soient plus tard transférés à la prison centrale de Kangbayi. Ils sont accusés de la désobéissance aux lois et toujours détenus dans la prison centrale de la ville.
Cependant le Centre de Recherche sur L’Environnement la Démocratie et le Droit de l’Homme (CREDDHO) reste vivement préoccupé par la détention de ces militants à la prison centrale et plaide pour leur libération par les autorités et à s’abstenir d’entraver l’espace civique pendant l’état de siège.
“Le CREDDHO est vivement préoccupé par la détention à la prison centrale de Beni depuis un mois de 13 membres de la LUCHA et appelle les autorités congolaises à les libérer et à s’abstenir d’entraver l’espace civique,y compris pendant l’état de siège”, li-t-on dans ce document.
Par ailleurs cette organisation demande la population de se ranger dernière les services de sécurité et de la défense, pour endiguer l’insécurité dans la région et exhorte aux autorités de ne seulement pas libérer ces militants de la LUCHA mais bien plus que les charges retenues contre eux soient d’abandonnées,et que les défenseurs des droits de l’homme puissent exercer leur travail sans faire l’objet d’intimidation, d’arrestations et de poursuites judiciaires fallacieuses.elle demande aussi que les restrictions en lien avec l’état de siège soient limitées aux seules mesures nécessaires du maintien de l’ordre de la paix et de la sécurité.
Depuis leurs cellules de détention,ces militants traversent une période difficile liée aux conditions carcérales déplorables.
Azarias Mokonzi