Insécurité à Goma : Quid des résultats de l'opération « Safisha Muji Wa Goma » ? - Tazama RDC
Insécurité à Goma : Quid des résultats de l’opération « Safisha Muji Wa Goma » ?

Insécurité à Goma : Quid des résultats de l’opération « Safisha Muji Wa Goma » ?

L’insécurité bat son plein dans plusieurs quartiers de la ville de Goma. Il s’agit d’après nos sources d’au-moins 18 quartiers qui sont frappés par ce phénomène dans cette partie de la province du Nord-Kivu.

En effet, les quartiers Ndosho, Majengo, Kasika, Lac Vert, Virunga, Mugunga sont les plus touchés par cette criminalité. Cependant en dépit du lancement de l’opération « Safisha Muji Wa Goma » par le maire intérimaire de la ville de Goma, le commissaire Supérieur Principal Kapend Kamand Faustin, on est loin de constater la baisse croissante de ce phénomène criant.

Pour l’autorité urbaine pour mettre terme à cette situation, « tout le monde doit apporter sa pierre à l’édifice de la sécurité dans notre ville de Goma celà passe par une collaboration civilo-militaire », avait-il déclaré.

Certains habitants pensent que cette opération est restée dans les théories que dans la pratique réelle, étant donné que son impact n’est pas réel. Ces derniers recommandent à l’autorité urbaine de monter des stratégies pour rendre efficace cette mesure qui est loin de donner des résultats probants, car les tueries des personnes, les braquages ainsi que des cambriolages se poursuivent normalement.

« Malgré l’instauration de la mesure dite Safisha Muji Wa Goma, nous ne sommes pas satisfaits suite à l’insécurité généralisée. L’autorité urbaine doit fournir d’efforts pour les les cas des tueries cessent » a recommandé un habitant, insatisfait de la mesure.

Certaines structures citoyennes pensent par ailleurs que les autorités doivent aller au-delà de présenter des présumés criminels devant la presse. Elles estiment que la justice doit en réalité joueur son rôle pour mettre terme à ce phénomène.

Ce phénomène d’insécurité a déjà coûté la vie à plusieurs innocents, au vu et au su des autorités compétentes malheureusement.

Anselme Syangoma

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *