Goma: Le président de la jeunesse de Karisimbi, menacé de mort par certains éléments Fardc
Pour avoir collaboré avec les forces de sécurité dans le cadre de l’état de siège dans une démarche d’arrestation de certains éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo basés sur avenue Rwasama au quartier Ndosho dans la ville de Goma, le président du conseil communal de la jeunesse de Karisimbi dit subir des menaces de mort.
Il l’a révélé à la presse ce mercredi 27 octobre 2021, tout en précisant que des SMS et appels téléphoniques venant des compagnons d’armes de ces présumés collaborateurs des groupes des bandits communément appelés « 40 voleurs » déjà aux arrêts, laissent entendre qu’il ne lui reste que 72h à vivre sur cette terre: « Il y a pas longtemps que nous avons dénoncé une maison des militaires dans laquelle étaient gardés les biens volés des paisibles citoyens. Ces militaires ont été transférés à l’auditorat militaire, et de là ils seraient en collaboration avec leurs collègues qui sont entrain de nous menacer de mort » a dit Claude Rugo président du conseil communal de la jeunesse de Karisimbi en ville de Goma.
Pour sa sécurité, le président des jeunes de Karisimbi appel les autorités compétentes à l’aide, surtout en condamnant au plus vite ces militaires détenus à l’auditorat, afin qu’ils n’aient plus de moyens d’influence sur le monde extérieur, et cela renforcera davantage la collaboration civilo-militaire dans le processus de recherche de la paix.
Pendant que la pacification de l’Est de la RDC reste la priorité du gouvernement en cette période, ayant même entraîné à la déclaration de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et Nord-Kivu, plusieurs questions se posent à basse voix dans les coulisses des populations de ces deux provinces sur le pourquoi de la persistance de l’insécurité dans ces entités où tout le pouvoir est entre les mains des militaires.
Il faut cependant noter quelques avancées dans le rétablissement de la paix au Nord-Kivu depuis le début de l’état de siège, bien que cette déclaration est toujours contredite par différentes structures de la société civile et certains députés, qui estiment que rien n’a été fait en plus de certains combattants (volontaires) qui se rendent auprès des FARDC, d’où plusieurs réactions observées à chaque validation par l’Assemblée nationale de la prorogation de l’état de siège.
La Rédaction