Nord-Kivu : Une année après leur sit in à la mairie de Beni, les élèves exigent des sanctions contre le commissaire supérieur principal Kabeya Makosa François
Les enfants « victimes de la dernière barbarie policière lors du sit-in historique des élèves de Beni, à la mairie de Beni pour exiger le retour de la paix et la présence du chef de l’État », disent les observateurs, crient justice.
C’est à l’occasion de la commémoration d’un an, de cet événement, le dimanche 08 mai 2022 dernier qu’ils ont haussé le ton. Dans une interview accordée à Tazamardc.net, Jason Katya Muhiwa, représentant de ces enfants élèves, déplore que malgré les promesses du chef de l’État,les victimes restent sous leur soif de voir les écoles touchées par la guerre être réhabilitées et les auteurs répondre de leurs actes devant la justice.Une année après,la promesse faite par le chef de l’État n’est toujours pas réalisée.
“ Rebâtir toutes les écoles qui ont été détruites pendant la guerre,la justice après tout ce que nous avons vécu et tout ce que nous avons subi dans cette barbarie orchestrée par les éléments de la police,une promesse qui reste toujours dans les oubliettes et dont nous ne profitons rien”, a-t-il déploré.
En outre ces enfants estiment qu’en dehors du suivi, la volonté manifeste n’est pas absolue pour le chef de l’État de réaliser sa promesse et disent constater que l’âne s’améliore pas sur terrain, mais dégringole.
“Les écoles et même les projets ne sont pas fait.la situation s’empire et la paix tant voulue n’est pas absolue.la situation des enfants est très déplorable et il faut à tout prix prendre des mesures qui s’imposent”, recommande ce jeune porte-parole d’élèves.
Cependant, les enfants de cette barbarie crient justice et demandent aux instruments judiciaires d’ouvrir un dossier contre les auteurs ayant facilité cette barbarie. Parmi ces gens pointés doigt, ces enfants élèves citent l’ancien maire intérimaire de Beni, Bakwanamaha Modeste et l’actuel Maire Policier de Goma, le commissaire supérieur Principal Kabeya Makosa François.
“Avec des promesses qui étaient données,il avait été dit qu’il faut une justice,mais jusque-là il y a pas toujours de justice. La justice contre toutes les personnes impliquées dans cette affaire. Ici je cite les autorités qui étaient en place, dans la police, dans l’armée, mais aussi au niveau de l’intérieur et il s’agit de l’ancien maire Bakwanamaha Modeste”, laisse-t-il entendre.
Notons que c’est en commémoration d’ un an de cet événement malheureux que ces enfants ont projeté les images qui témoignent d’une cruauté, dont ils auraient été victimes de la part des éléments de l’ordre.
Azarias Mokonzi