Goma : Une nouvelle vie brisée, Rebecca Selemani succombe après une fusillade
Goma, une ville déjà marquée par l’insécurité chronique, a une nouvelle fois été le théâtre d’un drame tragique. Rebecca Selemani, est morte des suites d’une blessure par balle, devenant ainsi une victime collatérale des violences armées qui gangrènent la région. Les faits se sont déroulés dans le quartier Himbi, près d’un lieu connu sous le nom de « chez AKILI », vers 18h00.
D’après les premiers témoignages recueillis sur place, la jeune fille rentrait chez elle après avoir assisté à une répétition de son église, toujours vêtue de son uniforme d’élève, son innocence et sa jeunesse n’ont pas suffi à la protéger des balles tirées par des bandits armés qui s’attaquaient à un revendeur d’unités à proximité, ce dernier a également été pris pour cible lors de cet acte de banditisme, mais c’est l’adolescente qui a tragiquement payé le prix fort.
Transportée d’urgence à l’hôpital CBCA/Ndosho, elle n’a malheureusement pas survécu à ses blessures, ce nouvel incident soulève une fois de plus le problème alarmant de l’insécurité à Goma, une ville où la violence armée est devenue monnaie courante, affectant des innocents et transformant la vie quotidienne en un véritable cauchemar.
Les habitants de Goma vivent dans une peur constante, incertains de leur sécurité même dans des moments aussi banals que le retour d’une activité scolaire ou religieuse. Les autorités locales sont appelées à réagir face à cette situation désespérée, mais les solutions semblent encore éloignées. Les appels à une meilleure protection des civils et à des mesures plus strictes contre l’insécurité se multiplient, mais les résultats tardent à se faire sentir.
La mort de cette adolescente ne doit pas être un simple fait divers, mais un signal d’alarme pour tous. Il est impératif que les autorités, les organisations de la société civile et la communauté internationale unissent leurs forces pour mettre un terme à cette spirale de violence qui ravage Goma et qui fait des victimes innocentes chaque jour.
En mémoire de cette jeune fille et de tous ceux qui ont souffert à cause de l’insécurité, il est temps d’agir. Il est temps de restaurer la paix et la sécurité à Goma.
Josué Mutanava