Regain de l’insécurité à Goma: Un enfant tué à Majengo
La nuit du dimanche à ce lundi 30 septembre a été tragique pour la communauté du quartier Majengo à Goma. Des bandits armés ont fait irruption dans une maison, ouvrant le feu et blessant mortellement un enfant, Lionel Nkunzi, qui dormait paisiblement dans son lit. Ce drame, rapporté par des témoins, met en lumière l’augmentation alarmante de l’insécurité dans la région.
L’incident s’est produit tôt le matin, alors que la tranquillité nocturne était troublée par des tirs d’armes à feu. Lionel, âgé de seulement huit ans, n’a pas survécu à cette attaque insensée. Les cris de désespoir et l’incompréhension ont envahi le quartier, où les résidents sont de plus en plus préoccupés par leur sécurité. La nouvelle de la mort tragique de cet enfant a suscité une onde de choc à Goma, où chacun se demande comment une telle violence peut frapper des innocents.
Marion Ngavo Kambale, président urbain de la société civile de Goma a exprimé l’urgence d’une rencontre entre les autorités provinciales, judiciaires et les acteurs de la société civile.
« Il est essentiel de discuter de la situation sécuritaire dans notre ville. Dans la commune de Karisimbi, il est devenue impossible de dormir paisiblement entre 22 heures et 5 heures du matin », a-t-il déclaré. Ses mots résonnent avec l’inquiétude grandissante des habitants face à cette spirale de violence.
Les récents événements ne se limitent pas à cette tragédie. Un autre incident a été signalé dans le quartier Ndosho, où Monsieur Muisha Batechi a été blessé par balle lors d’une intrusion à son domicile. Sa belle-sœur, Neema Musema Marie, a également été touchée. Les deux victimes ont été rapidement transportées vers une structure médicale pour recevoir des soins.
Dans un autre quartier, une tentative de vol a été déjouée grâce à l’intervention rapide des services de sécurité, illustrant ainsi le besoin urgent de renforcer les mesures de protection pour les citoyens. Les appels à l’aide se multiplient alors que la peur s’installe dans le quotidien des habitants de Goma.
La situation actuelle interpelle non seulement les autorités, mais aussi la société civile et la jeunesse, qui doivent trouver des moyens de contribuer à la sécurité de leurs quartiers. La question demeure : comment restaurer la tranquillité dans cette ville, où même les enfants ne sont pas épargnés par la violence ? La nécessité d’une action collective et efficace est plus pressante que jamais.
Josué Mutanava