Guerre du M23: Le compliqué quotidien d’un déplacé de guerre
La vie quotidienne des déplacés de la guerre du M23, dans les différents camps autour de la ville de Goma, reste préoccupante. Les victimes de cette guerre n’ont aucune activité à exercer au longueur des journées pour subvenir à leurs besoins, en cas d’interruption de l’aide humanitaire ou gouvernementale.
Twizere Sebukozo Éric, père d’une famille est l’un d’eux. Dans un entretien avec Tazama RDC, celui-ci a fait savoir que l’histoire de sa vie quotidienne, en tant que déplacé de guerre, prouve la misère atroce qu’ils traversent, lui et ses voisins du camp. Lui qui était enseignant nouvelle unité (NU) en territoire de Rutshuru, avant l’avènement de la guerre, dit mener une vie pénible avec son statut de réfugié car, il n’a aucune autre activité à faire pour nourrir sa famille.
« Ici nous n’avons pas d’activité. Quand nous nous réveillons, et que nous avons quelque chose à mettre sous la dent, nous mangeons. En suite nous promenons dans différents camps, voir si nous pouvons tomber sur des bienfaiteurs qui sont entrain d’enregistrer les déplacés, même si ce dernier temps, ils sont devenus très rares aussi », dit-il.
Twizere Sebukozo Éric émet le veut de voir la paix se rétablir dans leurs milieux d’origine, pourque tous les déplacés puissent retourner chez eux. Il estime que si cette situation continue ainsi, leur misère ne fera que s’aggraver car, ils n’ont aucune autre activité génératrice des revenus, pouvant les garantir la survie.
Il faut dire que même si les affrontements directs entre la rébellion du M23 et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo(FARDC) sont aux arrêts, voir même inexistants ces jours, cette guerre a déjà fait plus d’un million de déplacés répartis dans différents sites autour de la ville de Goma, selon le bureau de la coordination humanitaire de l’ONU en RDC, OCHA.
Florentin Nkurunziza