Insécurité à Beni : Entre Police et politicien, qui en est à la base ?
Depuis près de trois (3) mois, l’insécurité gagne du terrain dans la ville de Beni, en province du Nord-Kivu et cela en dépit de la mesure de l’état de siège.
Seulement depuis le début du mois de juin, trois (3) civils ont déjà été lâchement abattus par des bandits armés dans leurs domiciles respectifs.
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En effet, cette situation ne cesse de créer une confusion au sein de la communauté. D’une part, une partie soutient que certains éléments de la police jouent au catalyseur et accentuent la situation. Il est soulevé donc la participation criminelle de certains éléments de la police qui échappent au contrôle des commandants de leurs unités.
En réaction à cette accusation, la police indexe les hommes politiques et les animateurs de la petite territoriale, dont le maire et ses bourgmestres d’orchestrer cette situation chaotique pour justifier l’échec de l’état de siège afin qu’ils accèdent à leurs nouvelles fonctions.
« Ce n’est pas la police qui est à la base de l’insécurité, ça ne commence pas aujourd’hui. Ce sont des mains noires des politiciens et des gens qui étaient nommés par l chef de l’état pour être maire et des bourgmestres qui sont en train d’inciter la population à la désobéissance civile de faire ces actes là, qui créent le sabotage pour dire non à l’état de siège afin qu’ils accèdent à leurs nouvelles fonctions et pour cela on ne peut pas aller à quatre chemins. Ils savent ce qu’ils sont en train de faire », a fait savoir le commissaire Supérieur Principal Kahuma Sébastien.
Le patron de la police précise à cette occasion que les uniformes avec lesquels les bandits armés opèrent n’ont rien avoir avec la police.
« Vous êtes sans ignorer que nous sommes dans une zone opérationnelle. Il y a des inciviques et des personnes de tout genre. Les tenues qui sont ici à gauche et droite qu’on vole partout et les gens qu’on tuent, qui sera en mesure de déterminer que c’est tel ou autre. On va restaurer la paix et la quiétude comment pendant que vous mêmes population avec vos soient disant élus vous ne voulez pas que nous puissions restaurer la paix et la quiétude tout ce qu’on est en train de faire ce sont des actes de sabotage contre l’état de siège pour que eux puissent s’installer », conclut-il.
L’insécurité prend du terrain en ville de Beni. Il ne se passe aucune nuit sans qu’il ne s’enregistre un cas de cambriolage.
Azarias Mokonzi