Processus électoral: Ces inquiétudes de la société civile forces vives du territoire de Rutshuru sur la répartition des sièges

Processus électoral: Ces inquiétudes de la société civile forces vives du territoire de Rutshuru sur la répartition des sièges

La société civile forces vives du territoire de Rutshuru s’inquiète du sort des populations civiles se trouvant dans des zones où se vit l’activisme des groupes armés, spécialement à l’est de la République Démocratique du Congo et à l’ouest, notamment en territoire de Kwamouth au Mai-Ndombe après la sortie de l’avant projet loi portant adoption de la répartition des sièges par circonscription pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales. Résultat de l’audit du fichier électoral, une étape aussi importante venue après celle d’identification et d’enrôlement des électeurs.

Dans une déclaration signée par plusieurs de ses membres ce samedi 27 Mai 2023, cette structure citoyenne dit ne pas comprendre la diminution par exemple du nombre des sièges des députés nationaux qui prévoit 484 sièges au lieu de 500 comme aux élections précédentes. Une perte de 16 sièges se justifiant par l’absence au fichier électoral des électeurs des entités précitées, sous prétexte de l’insécurité les caractérisant.

« Les citoyennes et citoyens qui sont dans la zone occupée par les terroristes du M23/RDF-UPDF ne sont pas enrôlés et non éligibles de voter ou d’être voté. Leur droit d’identité citoyenne est mis en cause », peut-on lire dans ce document.

Cette structure dénonce ce qu’elle appelle de « l’intention de la reconduction des députés du territoire de Rutshuru » qui selon elle, serait un complot politique contre la population de cette partie du pays.

La société civile forces vives demande par ailleurs la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) la continuité du processus d’identification et d’enrôlement des électeurs en donnant ainsi, la chance aux citoyens des zones sous contrôle du M23 d’accomplir aussi ce devoir civique, avant la tenue du scrutin qui se profile à l’horizon, d’ici le mois de décembre prochain.

La société civile forces vives conclut sa déclaration en lançant un appel au gouvernement congolais de libérer les zones occupées par cette rébellion en territoire de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo, pour faciliter le retour des milliers des déplacés ayant quittés leurs milieux d’origine il a plusieurs mois maintenant.

Florentin Nkurunziza

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