Beni :“La Force de l’EAC entretient des contacts avec le M23”, dénonce à son tour Lisanga Pona Kongo Ya Sika

La force régionale de l’EAC entretient des contacts avec les rebelles du 23 dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi, c’est au Nord-Kivu.

C’est le mouvement philosophique et Patriotique dénommé “ Lisanga Pona Kongo Ya Sika ” qui a fait cette révélation à la presse ce Samedi 21 Janvier 2023 au cours d’une manifestation exigeant le départ de la force régionale du territoire congolais. Plusieurs activistes des droits humains ont été visibles dans cette manifestation.

Par cette action, ces militants ont déploré les violences qui se vissent au Nord-Kivu, cela malgré la présence de la force régionale. Lisanga Pona Kongo Ya Sika, pense que cette force régionale est un danger très permanent pour la République Démocratique du Congo du fait que son agenda contre le M23, est autre que celui de le neutraliser. il a à cette occasion mis en garde le gouvernement congolais, signataire des accords avec cette force, qui par ricochet selon ce mouvement citoyen “ constitue une force inutile et dangereuse pour la nation et l’intégrité territoriale.

“Notre souveraineté , alors protégée par l’article premier de la constitution congolaise, est en ce jour violée par la même constitution dans son article 217,par la présence de force militaire de L’EAC , qui entretient des contacts avec le M23, quand bien même qu’elle est sensée sécuriser la partie EST de notre pays .
Ceci est un élément déclencheur de la balkanisation du Kongo, justifiant la présence des supposés BANYAMULENGE venus du Rwanda avec le but d’occuper MINEMBWE et imposer au gouvernement kongolais d’en faire une commune rurale.

L’EAC profite de sa présence sur notre sol pour soutenir les prétendus rebelles congolais tandis qu’il s’agit d’une agression militaire venue du Rwanda et de l’Uganda dans le but d’occuper et de balkaniser le Kongo . Par conséquent, LPKS prévient le gouvernement kongolais de s’abstenir à renouveler les accords signés avec l’ EAC et exige le départ immédiat et sans condition de cette communauté ainsi que le M23”, peut-on lire dans ce mémorandum remis au représentant de l’autorité urbaine.

Cependant, ce mouvement prévient le gouvernement congolais contre toute attente du peuple congolais, au cas où cette force ne quitte pas le sol Congolais.

“À défaut de notre demande , en date du 18 au 22 janvier 2023 nous engagerons des actions conformément aux articles 23 , 26 et 63 de notre constitution qui nous garantissent le droit de manifestation et d’ expression.
Dans un souci de garantir l’unité et le concorde national, le peuple congolais est appelé à contrer ses ennemis dans leur réalisation de l’occupation, du génocide, du pillage et de la balkanisation de son pays le Kongo (RDC)”, chute le mouvement.

Azarias Mokonzi