RDC: Katumbi claque les portes de l'Union Sacrée et se déclare candidat à la Présidentielle de 2023 - Tazama RDC
RDC: Katumbi claque les portes de l’Union Sacrée et se déclare candidat à la Présidentielle de 2023

RDC: Katumbi claque les portes de l’Union Sacrée et se déclare candidat à la Présidentielle de 2023

Félix Tshisekedi et Moise Katumbi ne font plus un front commun au destin de la République Démocratique du Congo. Autorité morale de Ensemble pour la République, son parti politique dont est issu l’actuel premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, Moïse Katumbi annonce qu’il quitte l’Union sacrée, la coalition au pouvoir. Également, dans une émission diffusée sur RFI et France 24 ce vendredi 16 décembre 2022, l’ancien gouverneur de l’ex province du Katanga confirme sa candidature à la présidentielle de 2023.

« Le bilan du président Tshisekedi est très mauvais, chaotique. J’ai donné des conseils en interne. J’ai proposé un cahier de charge qui n’a pas été considéré », a t-il dit.

Avec cette annonce, le président du populaire club de football, le Tout Puissant Mazembe de Lubumbashi précise avoir pris ses distances avec l’Union Sacrée, une coalition politique qui soutient le président Tshisekedi. Katumbi s’annonce aussi préparé par rapport au comportement de certains membres de son parti, ceux qui décideront de rester dans l’union sacrée et tourner le dos à Ensemble pour la République.

« J’ai dit au revoir à l’Union sacrée. Je sais qu’il y a des gens qui vont nous quitter, mais nous allons continuer avec d’autres ».

Il n’a pas non plus caché ses ambitions: « Je dois sauver un peuple en danger. Je vais être candidat, mais je dois faire avaliser ma candidature au congrès de notre parti le 19 à Lubumbashi. Je vais être candidat parce que j’ai une vision pour mon pays et j’ai un bilan quand j’étais gouverneur. Je vais être un président qui ne pleure pas, mais celui qui va trouver des solutions pour le pays (…) Il y a des choses à faire: les infrastructures à refaire, l’armée, l’emploi, etc. »

Il s’est également exprimé sur les prochains scrutins: « On ne sera pas d’accord avec le vote électronique, mais avec le vote semi-électronique (…). J’accorde la chance à la CENI. La solution, c’est la population. Elle doit rester vigilante ».

Avec Actualité.cd

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