Beni: “ La guerre empêche l’accès à l’éducation et aux soins des enfants”, (parlement d’enfants)

Beni: “ La guerre empêche l’accès à l’éducation et aux soins des enfants”, (parlement d’enfants)

Le parlement d’enfants, coordination Grand-Nord, peint un tableau très sombre des droits des enfants dans la région de Beni,(Nord-Kivu). Il a fait cette mise au point à l’occasion de la célébration de la journée des droits des enfants commémorée chaque 20 novembre de chaque année.

Cette structure infantile note avec regret que les rebelles s’attaquent régulièrement aux écoles et aux hôpitaux pour asphyxier l’accès à l’éducation et à la santé des enfants.

En effet, le parlement d’enfants indique que les enfants sont exposés à plusieurs formes d’exploitations suite à l’insécurité.

“ La protection des enfants est vraiment bafoué, leurs droits sont bafoués, je suis témoin du territoire de Beni, précisément à Mutwanga, il y a beaucoup d’enfants qui sont manipulés dans des maisons de tolérance. Ça fait à ce que leurs droits ne soient pas respectés, il y a d’autres enfants qui sont exploités économiquement, je comprends que ce sont les conséquences de la guerre que ces enfants se laissent manipuler”, fait savoir Kambale Syaikomya Enock, porte-parole du parlement d’enfants.

L’insécurité touche aussi le secteur de l’éducation et de la santé. Cette structure infantile déplore les attaques dirigées contre les écoles et hôpitaux dans la zone, ce qui contribue négativement à la croissance psychologique des enfants.

Le parlement d’enfants estime par ailleurs, que depuis le début de la guerre plus de 400 enfants sont déjà enlevés Sans y compter des morts.

“ Les enfants ne partent plus à l’école, c’est important que nous trouvons la paix. Nous pouvons estimé à plus de 400 enfants enlevés par les ADF dans le territoire de Beni. Beaucoup d’enfants sont aussi morts, comme ils sont les premières victimes de ces affres de la guerre ”, ajoute-t-il.

Comme le thème porte sur l’inclusion, le PARD, déplore une discrimination dans l’encadrement des enfants, fait savoir plamedi Kitambala de la commission genre au sein de cette organisation.

Azarias Mokonzi

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