Goma : NURU s’engage auprès de la société civile de Karisimbi à réduire les frais de location de compteur, ( Mise au point)
La Société Civile de Karisimbi, en ville de Goma, vient d’annoncer, via une mise au point signée par Christian Kalamo, son président, avoir rencontré les responsables de la société NURU après les alertes lancées sur la facturation de 2,33 USD appliquée aux abonnés comme frais de location de compteur. Cette rencontre, selon la structure citoyenne, visait à trouver « un terrain d’entente autour des préoccupations de la population ».
« Nous avons pris l’initiative d’inviter les responsables de NURU pour un échange franc et constructif », indique la Société Civile dans sa mise au point. Au cours de cette réunion, les délégués de la population ont formulé plusieurs recommandations, notamment la suspension du montant de 2,33 USD, « la consultation préalable des leaders communautaires avant toute décision affectant les abonnés » et « la sensibilisation et la diffusion des informations dans les avenues afin d’assurer la transparence ».
Les participants ont également insisté sur « le reboisement dans nos quartiers notamment Mugunga, Ndosho, Kyeshero et Lac Vert » ainsi que « l’amélioration de la qualité des services fournis à la population ».
En réponse, les responsables de NURU ont affirmé, selon la société civile, qu’ils « procéderont à la réduction du montant lié à la location de compteur pour qu’il ne tombe pas dans des faillites » sans oublier de préciser que la société paie aussi ces compteurs très chers . Ils ont également promis « d’assouplir les modalités de paiement afin d’alléger la charge pour les abonnés ».
La Société Civile de Karisimbi assure qu’elle « poursuit activement le suivi de la mise en œuvre des engagements pris par NURU » et qu’elle continuera « à défendre les intérêts de la communauté et à maintenir un dialogue ouvert avec la société NURU pour garantir un service juste et de qualité ».
Elle remercie aussi « la population pour sa mobilisation et son sens citoyen » et appelle à « rester attentif aux prochaines communications » concernant ce dossier.
La rédaction