Haut-Uele : Nzangi Butondo et Bakomito relancent l’axe agricole Aba–Sesenge - Tazama RDC
Haut-Uele : Nzangi Butondo et Bakomito relancent l’axe agricole Aba–Sesenge

Haut-Uele : Nzangi Butondo et Bakomito relancent l’axe agricole Aba–Sesenge

Le développement rural prend un nouvel élan dans le Haut-Uele. Le mercredi 14 mai, le Ministre d’État au Développement rural, Muhindo Nzangi Butondo, et le Gouverneur Jean Bakomito Gambu ont lancé les travaux de réhabilitation de l’axe routier Aba–Kitambala–Sesenge, un corridor vital pour l’agriculture et les échanges entre le Haut-Uele et l’Ituri.

Ce projet vise à désenclaver plusieurs localités rurales, redynamiser l’économie paysanne et faciliter l’écoulement des produits agricoles.

La mission a débuté à Durba, avec une visite au site de Kibali Gold Mine. Les autorités y ont salué l’impact économique de l’entreprise, tout en appelant à un engagement accru pour le développement communautaire.

En route vers Sesenge, la délégation s’est arrêtée à Surur pour sensibiliser la population à l’agriculture. « L’or finira un jour, mais la terre nourrira toujours », ont rappelé les responsables, citant le Président Tshisekedi : « La vengeance du sol sur le sous-sol », appelant à une économie moins dépendante du secteur minier.

« Cette route n’est pas qu’un tracé : c’est un pont entre la terre et l’espoir », a lancé le Gouverneur Bakomito. Et de renchérir : « Elle ramène la dignité aux agriculteurs qui, trop longtemps, ont vécu isolés. »

Le ministre Nzangi, quant à lui, a déclaré : « Chaque route ouverte est une promesse tenue. Elle signifie accès, opportunités et avenir pour notre jeunesse. »

Les travaux, confiés à l’entreprise OGK, dureront six mois. Ce projet s’inscrit dans le programme d’urgence pour la réouverture des voies de desserte agricole, une priorité du gouvernement face à l’insécurité alimentaire.

Par cette initiative, les autorités veulent restaurer la confiance des populations rurales en prouvant que l’État est capable d’agir concrètement, même dans les zones longtemps marginalisées.

Eugène Vomba

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