Agression Rwandaise en RDC : Paul Kagame entre le marteau et l’enclume des puissants mondiaux
Alors que les affrontements se poursuivent dans l’Est de la République Démocratique du Congo, opposant les Forces Armées de la RDC (FARDC), soutenues par les résistants Wazalendo, aux rebelles du M23-RDF, la pression internationale s’intensifie pour exiger le retrait des troupes rwandaises présentes sur le territoire congolais.
Cette exigence a été formulée par les États-Unis et la France lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, qui s’est tenue le lundi 30 septembre 2024. Washington estime que le retrait des troupes rwandaises est essentiel pour restaurer une paix durable en RDC.
« Pour offrir la paix aux peuples de cette région, le Rwanda doit immédiatement retirer la majorité de ses 4000 soldats déployés en RDC, tandis que le M23 doit se retirer de ses positions », a déclaré la représentante permanente des États-Unis à l’ONU, tout en exhortant la RDC à mettre fin à tout soutien aux éléments des FDLR.
De son côté, la France insiste sur la nécessité d’agir pour mettre un terme à la crise humanitaire qui sévit dans cette région. Le représentant de Macron a souligné que la situation dans l’Est de la RDC mérite une attention particulière, compte tenu de son contexte actuel.
« La France appelle à une mobilisation continue de la communauté internationale pour répondre à ce besoin, qui est aujourd’hui largement sous-financé », a affirmé Nicolas de Rivière, qui a également plaidé pour une action contre les violations des droits de l’homme.
« Ces exactions, largement documentées, doivent cesser, tout comme le soutien apporté à ces groupes. Nous espérons que cela conduira rapidement à des avancées concrètes concernant le retrait, le cantonnement et le désarmement des forces du M23, ainsi qu’à la mise en œuvre d’un plan de démantèlement des FDLR, afin de restaurer la confiance entre les parties impliquées. »
Depuis la résurgence des conflits causés par les rebelles du M23-RDF, la situation humanitaire est devenue critique dans cette région. Le retrait des troupes rwandaises pourrait contribuer à rétablir la paix et la sécurité dans cette zone troublée.
Azarias Mokonzi