Goma : Après des bombes larguées dans un camp de déplacés à Mugunga, le bilan s'alourdit. Simaro Ngongo, une marionnette de Kigali ? - Tazama RDC
Goma : Après des bombes larguées dans un camp de déplacés à Mugunga, le bilan s’alourdit. Simaro Ngongo, une marionnette de Kigali ?

Goma : Après des bombes larguées dans un camp de déplacés à Mugunga, le bilan s’alourdit. Simaro Ngongo, une marionnette de Kigali ?

Le nombre des morts et des blessés au camp de déplacés de Mugunga, victime des bombes lancées par le M23 appuyés par le Rwanda, vendredi dernier dans la ville de Goma, ne cesse de croître.

Selon les informations du gouvernorat provincial du Nord-Kivu, le bilan de cette attaque est passé de 14 morts initialement annoncés à 35 morts et 45 blessés.

Malgré la rapidité de la réaction gouvernementale, certains internautes ont critiqué le gouvernement congolais à tort, affirmant qu’il avait tardé à communiquer sur l’incident. Simaro Ngongo dont sa position dans le prise de parole sur les réseaux sociaux et sur la question démontre suffisamment qu’il soit à la solde des agresseurs de la République Démocratique du Congo a notamment déclaré sur son compte Twitter (X) : « Muyaya n’a communiqué que trois jours après le crime et Ntumba Lwaba cinq jours plus tard. Ils se cherchaient des arguments fabriqués de toutes pièces pour flouer la nation. Des irresponsables ».

La réaction dans l’entourage du Ministre Patrick Muyaya n’a pas tardé pour recadrer l’ex membre du CASE chassé Monsieur Simaro Ngongo considéré ces derniers jours comment amplificateur de la cause du Rwanda, de Corneille Nangaa et Sultani MAKENGA.
« le gouvernement a réagi très rapidement, le même jour, sur le bombardement lâche et criminel des paisibles citoyens, devenus des déplacés internes à cause de la barbarie des hordes rwandaises » s’est confié Prince Lukeka, membre du cabinet du ministre de la communication et médias Patrick Muyaya.

Dans la foulée, les réactions des différentes chancelleries occidentales, des organisations sociaux-politiques et des personnalités dans le quatre coins du monde ont coulé à flots condamnant ouvertement le Rwanda directement pour les unes et indirectement pour les autres ces actes qui constituent par ailleurs de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Outre la réaction prompte du Ministre Patrick Muyaya qui était dans la suite du Président Félix Tshisekedi à l’étranger, après le conseil des Ministres, au sortir de cette réunion hebdomadaire, Peter Kazadi Vice Premier ministre et Ministre de l’Intérieur était revenu sur ce crime de guerre commis par les M23-RDF, en promettant une réaction proportionnée de Kinshasa.

Ne s’arrêtant pas là, le 06 Mai, dans un communiqué officiel, le « gouvernement a réaffirmé de manière cohérente non seulement sa position exprimée le 03 Mai sur la responsabilité des RDF/ Rwanda face à cet acte tout en revenant avec d’amples détails sur les conséquences politiques et diplomatiques voire stratégique à tirer de ce crime de trop » renchérit Prince Lukeka Conseiller du Ministre.

Si pour la rébellion cette attaque est une tache noire et une fatalité dans sa diplomatie à vendre les contre vérités à la communauté internationale sur les motivations de cette guerre, se trouvant asphyxiée par les communications, déclarations et condamnations, la rébellion du M23 n’a raté l’occasion de se trouver quelques lances-voix et trolls, communicateurs pour tenter de se dédouaner de ce crime odieux, condamné par tous. Simaro Ngongo a été ce maillon faible qui n’a pas hésité à intensifier la voix de l’ennemi qui a tiré sur les paisibles citoyens défendant cette rébellion jusqu’à mettre en cause la position de Kinshasa venue avec un retard selon lui.

Qui est Simaro Ngongo?

D’après quelques recherches, Simaro Ngongo est ancien représentant de l’organisation CASE à Chicago, aujourd’hui exclu par cette organisation, il servirait sans doute de pont et lance-voix dans la communication des rebelles M23 soutenus par le Rwanda, une thèse qui visiblement semble s’affirmer en lisant entre les lignes dans ses dernières réactions surtout avec ces bombardements du camp de déplacés qui pourtant condamnés unanimement par tous affirme, une source indépendante.

Plusieurs Experts en relation internationale et stratégies militaires estiment que cette attaque contre le site protégé par le droit international humanitaire, le camp de déplacés est opportunité pour le gouvernement Congolais de hausser le ton et de voir clairement les pays sur lesquels Kinshasa peut compter ainsi qu’une occasion plus que jamais de rassurer les peuples Congolais à faire confiance à ses dirigeants pour sa protection en s’activant pour éradiquer complètement la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda.

Rédaction.

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