Carnage à Oïcha: La société civile s’en prend à la communication de l’armée « teintée de complicité »

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Des réactions s’activent pour condamner la sortie médiatique du capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole du secteur opérationnnel Sokola 1, le lendemain de la tuerie d’au-moins 27 personnes à Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni, au Nord-Kivu.

Dans cette sortie médiatique, le patron de la communication de l’armée dans la région de Beni avait déclaré « qu’il y avait déjà des informations que l’ennemi que nous venions de bombarder dans la forêt à Ntingwe est en train de venir dans la cité d’oïcha pour venger les leurs, nous avons échangé avec les responsables unités mais malheureusement, au moment où nous on échangeait l’ennemi avait des dispositifs déjà dans la commune d’oïcha grâce à ses collaborateurs qui sont déjà dans cette cité ».

Une déclaration teintée de naïveté selon la société civile d’Oïcha, qui n’écarte pas la version de la complicité, car dit-il, « comment il peut déclarer à la radio qu’il a été informé et qu’il y avait déjà des dispositifs de l’ennemi et de ne rien faire, c’est être complice ».

La société civile pense à cette occasion que « cette sortie médiatique prouve en suffisance qu’il y a vraiment une faiblesse du côté de notre armée. Un porte-parole qui va déclarer ça, c’est plus grave. Ces messages pareils fâchent la population ».

Tout a réitérant son engagement de collaborer avec l’armée, cette structure citoyenne, estime que le retour de la paix dans la zone doit être un impératif.

Cette attaque des terroristes ADF est considérée par l’armée comme une vengeance faite par l’ennemi pour déstabiliser la coalition FARDC -UPDF, déterminée à le mettre hors d’état de nuire.

Azarias Mokonzi

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