
Ituri: Une rentrée scolaire compliquée dans certaines écoles en territoire d’Irumu
Secouées par l’insécurité, certaines écoles situées dans le territoire de l’Ituri, éprouvent d’énormes difficultés à quelques jours de la rentrée scolaire en République démocratique du Congo.
C’est le constat de Tazamardc après une ronde effectuée dans certaines régions ce mercredi 13 septembre 2023. A l’école primaire Rijumba, une école située au village Luga I, l’on note un débordement dans des salles calssses. Faute de pupitres, certains écoliers suivent cours assis sur le sol. D’autres encore, qui sont dépourvus par des moyens, écrivent en même sur le sol.
Cette situation est consécutive à réception de plus de 350 écoliers déplacés de guerre qui ont été nouvellement inscrits. Ces enfants sont ceux qui avaient fuit les hostilités dans les villages de Babokela, Mwanga, Boga et plusieurs autres. C’est cet afflux qui est à la base de ce débordement.
Le directeur de cette école, décrit cette situation et plaide pour une aide de la part du gouvernement.
« Vous constatez avec moi que les enfants de mettent par terre. Les infrastructures n’en parlons pas. Nous demandons au gouvernement de nous venir en aide, car notre école n nous convient pas ».
L’insécurité bat son plein dans la zone, c’est l’absence de l’autorité de l’État qui est le vécu quotidien de la population qui suit le dictat des miliciens Front Patriotique et Intégrationiste du Congo (FPIC) Chini ya Kilima.
La même situation est constatée à l’école primaire Makabo, où les apprenants font face aux mêmes difficultés. A cette école, au-delà d’un apprentissage béant, les écoliers sont exposés aux attaques armées de la part des groupes armés locaux et des terroristes ADF. Une situation qui ne permet pas une bonne assimilation de la part des apprenants aux matières dispensées.
Pas seulement, les écoles primaires qui sont frappées par cette bestialité dont le gouvernement congolais ignore, dans certaines écoles secondaires, les élèves se contentent d’écouter sans écrire car dépourvus de tout. Ces derniers parfois sans uniformes, suivent cours dans des conditions anti-pédagogiques. Plusieurs ne notent pas faute de fournitures scolaires. « Ils éprouvent des difficultés de revoir les notes, car ils n’ont où écrire » font savoir certains responsables de ces écoles qui appellent le gouvernement a assumé correctement ses responsabilités.
Cette situation se déroule dans ces écoles alors que le gouvernement, est satisfait de l’effectivité de la rentrée scolaire.
Azarias Mokonzi