Les activités socio-économiques tournent normalement depuis le petit matin de ce mercredi 13 septembre 2023, celà malgré l’appel des mouvements citoyens et groupes de pression qui ont appelé à une ville morte pour immortaliser les fidèles de la secte « Wazalendo » tués le 30 août dernier par une unité des FARDC, alors qu’ils prévoyaient organiser une manifestation pour exiger le départ de la MONUSCO.
Les organisateurs réclament l’enterrement digne des personnes mortes et la libération des détenus du carnage du 30 août dernier en ville de Goma. Des évènements qui avaient accasionné la mort d’une cinquantaine de personnes qui voulaient manifestées contre la présence de la Munusco, les ONG internationales et de la force régionale de l’East African community sur le sol congolais.
Depuis le matin des portes des boutiques de certains opérateurs économiques ont ouvert leurs portes, malgré le petit nombre qui hésitait et qui a finit aussi par ouvrir.
Sur différents axes, le trafic routier est aussi normal, les bus et taxis sont visibles. Pendant ce temps les forces de l’ordre sont déployés dans tous les coins chauds de la ville de Goma, pour éviter tout débordement et des éventuelles manifestations.
À la veille, dans un communiqué, le maire ad intérim de la ville, le commissaire supérieur Kapend Faustin avait interdit toute manifestation sur la voie publique.
Il faut dire par ailleurs que dans la soirée du mardi 12 septembre les organisateurs ont eu un échange avec le vice gouverneur, le commissaire divisionnaire, Ekuka Lipopo qui assure l’intérim du gouverneur de province, où ils se sont entendus de suspendre leur action, car le gouvernement va répondre très bientôt à leurs revendications.
Anselme Syangoma