
Élection de décembre 2023 : Les risques que représentent les discours de haine à Beni, ( Opinions)
A moins de quatre (4) mois, la République Démocratique du Congo connaîtra ses nouveaux dirigeants selon les pouvoirs conférés. Un signe annonceur des élections prévues en décembre 2023.
De la destruction du tissu social
« L cohésion sociale doit nécessairement caractériser les candidats dans la compétition », conseille la société civile du territoire de Beni qui dit déplorer des messages tendant à diviser la population pour des faits qui présentent « des intérêts égoïstes ».
Richard Kirimba pense que la population a beaucoup plus des candidats qui renforcent le tissu social afin de n’est pas exposé celle-ci aux violences qui visent essentiellement l’auto-flagellation.
Selon lui, « la population n’a pas besoin des gens qui détruisent le tissu social. Donc vous comprenez qu’avec les messages d’intoxications et d’injures, de calomnies vont nous amener à la destruction du tissu social. Nous ne voulons pas qu’au-delà de l’insécurité que nous vivons que l’on vienne ajouter d’autres conflits issus des activités électorales ».
Dans ce même registre, notre source affirme que les conflits issus des activités électorales peuvent affecter négativement sur la situation sécuritaire dans la zone.
« Ces conflits peuvent affecter sur la situation sécuritaire. Vous avez vu un jeune qui a été battu, parce qu’il faisait la propagande pour son candidat. Ça c’est déjà dégénéré et c’est déjà un problème. Voilà pourquoi nous demandons aux candidats de se limiter à ce qu’ils offrent à la population une fois élus. Malheureusement nous avons des candidats qui ne savent même pas ce qui est lié à leur mandat. Ils n savent pas qu’est ce qu’une motion de défiance … », a fait comprendre Richard Kirimba cadre de la société civile dans la région de Beni.
De l’intolérance politique: entre gain et services, la préférence des candidats
Dans cette même optique d’idées orientées, le mouvement philosophique dénommé « Lisanga Pona Kongo ya Sika » note par ailleurs que l’intolérance politique au sein de la classe politique congolaise dégénére au risque de créer des conflits inédits.
D’après Franck Vikutu, militant au sein de ce mouvement Philosophique, certains candidats ont même exagéré en interdisant l’accès d’autres candidats dans des fiefs conquis par eux selon leurs dires.
« Plusieurs candidats visent le gain et non le service et c’est un constat très macabre. Le comportement qu’ils sont en train d’afficher n’est pas responsable. Certains candidats s’attribuent des fiefs et c’est très grave parce que cela peut affecter gravement sur la situation sécuritaire. Beni c’est une zone en conflit, les candidats risquent d’ajouter d’autres conflits parce que se sont des inimitiés qui seront créer et pour faire taire une partie, certains peuvent recourir aux violences, mêmes armées », a-t-il précisé.
Devant cette situation notre source, « appelle les candidats au sens de responsabilité ».
Des camps et frondes et états-majors sont formés par les candidats afin de déterminer leur force dans cette bataille électorale.
Azarias Mokonzi