Insécurité à l'Est : la MONUSCO une bête noire pour le gouvernement congolais? - Tazama RDC
Insécurité à l’Est : la MONUSCO une bête noire pour le gouvernement congolais?

Insécurité à l’Est : la MONUSCO une bête noire pour le gouvernement congolais?

Le gouvernement congolais par le biais du ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula a saisi le conseil de sécurité des Nations-Unies, pour exiger l’accélération du retrait de la MONUSCO en décembre 2023 sur le territoire congolais.

Le gouvernement congolais, rappel que cela est relatif à la résolution du 27 mars 2018 votée par le conseil de sécurité et dont le plan de transition était adoptée à décembre 2021.

Dans sa correspondance, Christophe Lutundula a noté un béant bilan de cette force de l’ONU, qui depuis ses interventions sous la MONUC n’a apporté aucune solution aux problèmes sécuritaires en RDC, malgré le budget alloué à celle-ci.

Le gouvernement congolais pense par ailleurs que « sans exonérer les autorités congolaises de leur responsabilité constitutionnelle de défendre leur pays, d’assurer sa stabilité et sa sécurité interne et externe, il est indéniable qu’en dépit du déploiement au Congo d’environ 16. 000 militaires et policiers pour appuyer les efforts du gouvernement, le cycle Infernal des massacres des populations civiles, des violations massives des droits de l’homme, des crimes de guerre et contre l’humanité ainsi que d’exploitation illégale au grand jour des ressources naturelles de la RDC par des groupes armés nationaux et étrangers ( ADF/MTM, UPCP, ULPC, FDLR, M23, Nyatura, RAI Mutomboki, CODECO, Zaïre…) a continué et s’est amplifié à l’Est de la RDC, plus particulièrement dans les provinces de l’Ituri, et du Nord-Kivu et du Sud- Kivu » a-t-il révélé.

Dans ce même registre le gouvernement note « qu’en réalité, la confiance a été rompue et n’est plus deveniez entre les habitants de ces contrées, sinon l’ensemble des congolais et la MONUSCO. si elle n’est pas patiente, la tension ne reste pas moins latente, prête à dégénérer à tout moment en choc frontal comme le démontre l’ultimatum de quitter le territoire congolais d’ici le mois de décembre, lancé actuellement à Rutchuru par les Wazalendo à la MONUSCO et à la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est ».

Pour avoir perdu sa crédibilité et sa confiance aux yeux du peuple congolais, le gouvernement pense que « Bien au contraire, aux yeux de la population congolaise, elle devient un problème à résoudre plutôt qu’une solution à la crise.

Depuis au-moins 24 ans, la force de l’ONU œuvre en République démocratique du Congo. elle est dotée d’un mandat offensif pour mettre terme aux groupes armés qui sèment terreur et désolation. Certains observation notent amèrement qu’aucun groupes armé n’a été neutralisé, bien au contraire plusieurs se sont multipliés sur le territoire congolais avec des conséquences sur la souveraineté du pays.

Azarias Mokonzi

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