Le dernier protocole d’accord, signé à Kinshasa entre la République Démocratique du Congo et le Buroundi sur la coopération militaire et politique, continue à défrayer la chronique Politique Congolaise.
Ce vendredi 01 septembre 2023, Ensemble pour la République, par le biais de maître Ghislain Syauswa, pense que cette nouvelle coopération militaire n’est pas profitable à la RDC. Il dit regretter que depuis l’avènement de l’insécurité à l’Est, le chef de l’état fait recours aux armées les plus fiables de l’Afrique.
« Il se pourrait que l’actuel président de la République est venu liquidé la République Démocratique du Congo, parce que depuis qu’il est là, nous ne voyons pas quelq’un qui est venu apporté un plus, si ce n’est pas d’humilier la République Démocratique du Congo. voulez-vous, nous signons un partenariat avec un état comme le Burundi qui n’est pas même classé parmi les états forts militairement en Afrique ça frise. Pourquoi le président de la République recourt toujours aux faibles quand il s’agit de la coopération militaire ? Parce que demander au plus faible, c’est de lui demander comment il a toujours échoué, l’on recourt toujours aux plus forts et lorsque lui recourt aux plus faibles, cela dénote ce qu’il présente. Lorsqu’on a une certaine capacité on a tendance à aller vers ceux qui ont la même capacité que vous », a-t-il fait remarquer.
Maître Ghislain Syauswa estime que le résultat réalisé par le Burundi dans le cadre de l’EAC devrait constituer une leçon à la RDC que de tremper dans les mêmes échecs.
« Le Buroundi avec les autres armées de l’EAC n’arrivent pas à donner le résultat alors qu’ils sont ensemble, maintenant comment ils vont amener le résultat d’une manière isolé alorque lorsqu’ils mettent leurs mains ensemble nous ne voyons pas le résultat. Peut-être si c’était avec un autre pays qui ne fait pas membre de l’EAC, on allait comprendre. Félix Tshisekedi fait recourt à un faible pour grincer la situation », fait-il savoir.
C’est une énième coopération militaire à être critiquée par l’opposition depuis l’accession de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême.
Azarias Mokonzi