Environnement :Journée mondiale sans sacs en plastique, les inquiétudes d’un expert
Le 03 Juillet de chaque année, le monde entier commémore la journée mondiale sans sacs en plastique. Une journée durant laquelle les experts en environnement réfléchissent sur le danger des déchets non dégradables pour l’humanité.
La pollution, occasionnée par la prolifération des sacs en plastique et surtout par leur abandon au gré des vents et des courants à travers le monde, menace des nombreuses espèces animales comme végétales, disent plusieurs observateurs.
La République Démocratique du Congo, un des pays importateurs des objets fabriqués à base du plastique, essentiellement des emballages à usage unique, doit changer cette politique, qui du reste, demeure un danger pour ses habitants. « Le pays de Lumumba doit promouvoir ainsi, la production des matériels facilement recyclables, pour se mettre à l’écart de ce danger mondial« , pense Élie Habyarimana, enseignant de Biologie-Chimie dans plusieurs écoles en ville de Goma.
Celui-ci estime que la présence en grande quantité des sacs en plastique, qui, après leur usage, constituent les déchets non dégradables au pays, a un impact négatif sur l’écosystème, notre maison commune.
« Ceci s’explique par le fait que ces déchets contribuent à la détérioration progressive du sol. Pour dire que dès leur présence dans un lieu donné, un sol qui était fertile devient de plus en plus infertile« , a fait savoir Élie Habyarimana dans un entretien nous accorder ce lundi 03 Juillet 2023.
Pour lui, le danger est profond et exige une prise de conscience par tous, pour le stopper. « L’humanité doit comprendre que même si l’homme parvenait à se nourrir uniquement de la viande parce qu’il estime ne pas trouver les végétaux, il doit comprendre très facilement que les animaux se nourrissent également les plantes qui ne seront plus visibles« , dit-il.
Il ajoute qu’il est plus que temps pour la population congolaise de comprendre que les déchets non dégradables produisent du toxique qui, non seulement pollue le sol, mais également ne permette pas la croissance et le développement plusieurs espèces, végétales comme animales.
Le biologiste pense que comme le danger est déjà présent dans notre environnement, chacun de nous doit agir pour le bien-être de celui-ci, en voyant comment à tout prix limiter l’utilisation des matériels en plastique. Au gouvernement congolais, de mettre aussi en place des mesures efficaces, y compris l’initiative de produire les objets biodégradables pour les marchés du pays, mettre fin à l’importation des emballages en plastique, sensibiliser la population sur leurs méfaits et proposer la manière digne de leur gestion, produirait des bons résultats, pour un Congo assainit, propre et beau pour tous.
Anicet kimonyo