Guerre à l’est: Après la fermeture des activités de la société Prémidis, les retombées se font sentir

Guerre à l’est: Après la fermeture des activités de la société Prémidis, les retombées se font sentir

La fermeture des activités de la société Prémidis en territoire de Rutshuru, une zone occupée par les éléments du mouvement du M23 affecte déjà la population de la province du Nord-Kivu, spécialement celle de Rutshuru et Goma, où se trouvent les consommateurs et employés de cette société qui intervient dans le secteur agricole et la fabrication des plusieurs types des boissons alcoolisées.

Les retombées de cet arrêt se font remarquer sur le marché de Goma, Rutshuru, Nyiragongo et ailleurs où les produits de cette entreprise sont vendus. Au delà de la carence en produits de première nécessité que produisait cette société, la fermeture de ses activités, dûe à la situation sécuritaire incertaine dans sa zone travail, a conduit des centaines d’employés en chômage. Ceux-ci ne savent plus comment satisfaire maintenant à leurs besoins vitaux.

Jean Claude Bambanze, président de la société civile en territoire de Rutshuru, en appel à l’implication des autorités congolaises dans la restauration de la paix en toute urgence dans cette partie du pays et assurer ainsi la sécurité de cette entreprise, qui du reste a une importance capitale à la population du Nord-Kivu, non seulement dans le cadre de la valorisation et la transformation des produits agricoles, mais également dans la construction des infrastructures servant pour l’intérêt public, y compris des routes.

« Nous avons demander le premier ministre et tout son gouvernement de s’impliquer pourque l’entreprise Prémidis ouvre encore ses portes, notamment en assurant sa sécurité, pour lui permettre aussi de bien travailler comme c’est une zone sous occupation du M23. Il y a des militaires de l’EAC qui sont sur place, pour sauver des vies ici à Goma, il y a des activités que Prémidis faisait notamment dans l’agriculture, vous savez que nous avons la pénurie de la farine des maïs, et Prémidis en produisait autant, si on lui permettait encore de retourner, ça va être aussi un avantage« , a précisé Jean Claude Bambanze dans un entretien avec nos confrères de la Radio Okapi.

Il faut dire que la fermeture de cette entreprise privée a mis en chômage plus de 1000 employés et 2000 journaliers à Goma comme à Rutshuru.

Florentin Nkurunziza

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