Journée de la liberté de la Presse : Mythes ou réalités pour le journaliste congolais ? Opinions !
La liberté de la presse est l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui repose sur la liberté d’opinion et la liberté d’expression.
Confrontés par différentes formes de menaces en République Démocratique du Congo, particulièrement à l’Est, plusieurs journalistes n’exercent pas librement et en toute sécurité leur noble métier.
En ville de Goma, certains chevaliers de la plume et du micro ne sont pas satisfaits de la liberté dont ils sont sensé jouir. Selon eux, la liberté de la presse n’est pas considérée par les autorités du pays et pensent que les efforts doivent être fournis d’avantage pour qu’elle soit mise en application.
Ghislain Kaurwa, journaliste reporter dans une radio locale de Goma dit penser qu’il y a un grand travail à faire, car les journalistes sont beaucoup menacés par les autorités politico-administratives et par les militaires parfois. « En donnant nos opinions, nous recevons des menaces de part et d’autres. Le journaliste n’est pas un ennemi, certaines autorités pensent que le journaliste est un mendiant. Les autorités Congolaises n’ont pas encore compris c’est quoi la liberté de la presse », explique-t-il.
Celui ci signale qu’il faut non seulement l’implication des autorités, mais aussi des Journalistes pour redorer la liberté de la presse. « Les journalistes devront améliorer quelque part. Le système coupage est parmi les causes du non respect de la liberté de la presse, aussi que les autorités se sentent concernés dans l’application de celle ci en sanctionnant toute personne qui viol la liberté de la presse », propose Ghislain.
Pour Keren Ndivito, si le journaliste exerce son métier en toute liberté et sécurité, cela va remedier à la désinformation. « Nous sommes dans une zone des conflits armées, ethniques, les rumeurs et les fakenews sont relayés sur les réseaux sociaux. Si le journaliste nest pas libre de recolter des vraies informations pour sa cible, elle vivra dans l’ignorance », laisse entendre cette jeune femme journaliste, qui chute en rappelant au Gouvernement que la presse est le 4ième pouvoir, et est d’une importance majeure, et que la nation est nulle sans information.
Pour rappel, le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, célébrée en cette édition marquant son trentième anniversaire sous le thème « La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme.
Laurence Muhira