Pourquoi le M23 résiste-t-il à quitter ses anciennes zones occupées ? Tentative de réponse
Alors que la force régionale de la communauté des pays de l’Afrique de l’Est affirme être entrain d’assister au retrait progressif des éléments du M23 dans des zones qu’ils occupaient, la réalité sur terrain prouve le contraire.
A Masisi, Nyiragongo et Rutshu, trois territoires congolais de la province du Nord-Kivu, les éléments rebelles se camouflent et leur mais noir est très visible avec des biens des conséquences sur la vie de la population. Ils brillent dans des cas des pillages, extorsion des paisibles citoyens et vol des produits champêtres des cultivateurs.
A Kazaroho, un village du territoire de Rutshuru, le pillage des produits champêtres n’est plus à démontrer et les habitants cultivateurs n’ont que leurs larmes pour constater le fait.
« Au jeudi matin, je voulais me rendre au champ à Kazaroho. Soudain j’ai croisé des éléments du M23 qui m’ont amené avec eux », témoigne un habitant.
» A quelques mètres de marche, nous avons croisé les éléments FDLR et là il se sont affrontés. J’ai pris fuite, avec quatre autres hommes et autres femmes. Après les accrochages, les rebelles du M23 nous ont retrouvé, nous ont amené au champ. Là nous avons récolté 100 sacs des maïs de nos champs, ils les ont emportés », explique cet habitant. Et d’ajouter, « ils sont restés avec deux d’entre nous, un homme et une femme qui ne sont jamais revenus », regrette notre témoin.
Suivez la vidéo du témoignage ici https://youtu.be/2tzngGQEtOY
Signalons que cet agissement du M23 n’est pas nouveau dans les zones sensées être sous contrôle de la force de l’EAC. A Bunagana, une agglomération stratégique et frontalière entre la RDC et l’Ouganda, le M23 dicte encore sa loi et fait payer les taxes à chaque traversée de frontière. Comme dans d’autres villages du territoire de Rutshuru, à Masisi le M23 ne veut pas lâcher le miel. Il fait payer des taxes, il érige des barrières et touche à tout ce qui est fructueux du côté finance. A Nyiragongo, la société civile alerte sur des cas d’enlèvement des personnes et le dernier cas est celui d’un notable bien connu à Kibumba qui a été enlevé le soir du dimanche 23 à ce lundi 24 avril 2023.
Franck Kaky et Anicet Kimonyo
Parce qu’ils se prennent pour la race la plus privilégiée du monde… Blablabla
Pourquoi les communautés régionales et internationales doivent continuer à jouer à la farce ?
L agression du Congo par le rwanda,sous couvert de m23 ne finirai jamais tant que la communauté internationale ne cesserai d en la ficelle.en réalité ce n’ est le rwanda mais les gendarmes du monde qui jouent a l hypocrisie pour réaliser leur projet de balkaniser notre riche,très convoite