Photographe Congolaise, KASOKI BONGILO Neema une femme aux ambitions surprenantes

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Née à Butembo et grandie à Goma dans une famille protestante, Neema BONGILO avait 8 ans lorsqu’elle a été surprise par la mort de son père biologique le feu Kakule BONGILO. A l’époque elle étudiait à l’école primaire Tshipuko où elle avait d’ailleurs obtenu son certificat d’études primaires avant de fréquenter le collège Mwanga.
A l’époque, son plus grand rêve était de devenir ingénieure informaticienne, ce qui justifie son choix d’étudier l’informatique de gestion de 2014 à 2017 à l’Institut supérieur d’informatique et de gestion de Goma. Après l’obtention de son diplôme de graduat, cette fille aînée d’une famille de deux enfants seulement (toutes des filles), a embrasser la carrière artistique en faisant de la danse salsa. Curieusement, l’envie d’immortaliser tous les pas de danse qu’elle apprenait avec ses camarades, l’amène à aimer tellement la photographie d’elle décida d’ailleurs d’en faire sa priorité. A la recherche des connaissances dans ce domaine, KASOKI BONGILO Neema se fera inscrire dans le centre de formation CAMME RDC, dans lequel elle aura toutes les notions préliminaires qu’elle enrichira un peu plus tard par son sens de curiosité et de créativité.

Bien que dans la ville touristique de Goma la photographie événementielle semble beaucoup plus intéresser les gens pour des raisons de survie, cette jeune fille de 27ans tourne son regard ailleurs. Elle mise avant tout sur la reproduction des faits (histoires) réels à travers des photos prises des artistes qui jouent chacun un rôle selon le récit, elle se plaît à faire découvrir au monde la longueur de ses idées et son administration aux arts et cultures humains.
Disons que Neema BONGILO s’adapte facilement aux reportages des faits sur base des sujets thématiques qui lui viennent en tête ou qui lui sont présentés, sa dernière exposition étant d’ailleurs axée sur la protection de la femme et de la jeune fille, la fille de maman Kiza KABUYAYA a désormais fait de la photographie sa vie malgré tous les découragements qu’elle recevait au départ de la part de celles et ceux qui estimaient que ce travail était réservé aux personnes du sexe masculin.

Vital Matafula

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