Nord-Kivu: accusés de collaborateurs et complices du M23, certains opérateurs économiques nient leur implication

Nord-Kivu: accusés de collaborateurs et complices du M23, certains opérateurs économiques nient leur implication

Depuis un temps, un message circule dans les réseaux sociaux et parle d’un business qui serait entretenu par certains en faveur de la rébellion du M23. Signé par un présumé service de renseignement, message cite certains noms d’opérateurs économiques, qui oeuvrent essentiellement dans l’agglomération de Bunagana, une cité frontalière avec l’Ouganda.

Le dit message cite nommément quatre opérateurs économiques, notemment :

  1. Moïse Mazombe qu’il qualifie d’un Hutu, qui selon eux, a le monopole du marché du Ciment entrant par Bunagana et aurait de l’influence sur toutes les sections douanières.
  2. Ce même message note que Moïse Mazombe aurait un collaborateur s’appelle Nyandwi. Il explique que ce dernier est un Tutsi qui se déguise en couturier, mais serait un agent de renseignement double.
  3. Sadiki Kanyonyi Nizeyimana est également cité dans dans le dit texte, qui le présente comme étant très influent aussi et serait un actionnaire dans certaines usines de la région et propriétaire d’un hôtel où des réunions sur le contrôle des frontières se tiennent souvent.
  4. Nari Zirimagabo, ne pas laissé du reste, le message la cité comme ancienne femme influente de MAGRIVI, avant la guerre du Rwanda qui avait atteint son horreur macabre dans le génocide des Tutsis, et selon ce message, elle est la belle mère de Moïse Mazombe.

Sidérés, les précités se disent consternés par ce message circulant dans les réseaux sociaux qui les indexent des grands collaborateurs et des complices du M23 dans le groupement Jomba à Bunagana. A travers un message de mise au point, ceux-ci qualifient cette accusation de « gratuite », visant à les insécuriser, diaboliser et affaiblir sur le plan économique alors qu’ils disent n’y être pour rien.

Dans la foulée, les accusés demandent à qui le peut, de fournir les preuves de ces accusations. « Nous demandons à toute personne épris de bon sens et qui aurait des éléments de preuve ou des indices nous concernant dans cette affaire de les présenter aux services et instances compétents que de faire un chantage, campagne de médisance et attirer la haine des autres citoyens contre nous. Et dans ce cadre, nous nous sommes disposés à collaborer avec la justice. À ce qui nous concerne, nous profitons à démentir formellement cette publication haineuse de nature calomnieuse et une imputation dénaturée et mettons son auteur en garde. Nous sommes très bien connus comme des citoyens civiques n’ayant pas des liens avec les groupes armés et des groupes des bandits. À ce qui nous lisent, de partager ce message et d’en faire large diffusion », écrivent Sadiki Kanyoni et Moïse Mazombe.

Notons ici que ce message de démenti vient apaiser les esprits, avec une grande vague des réactions enregistré par ci par là depuis l’apparition du message d’accusation dans les réseaux sociaux.

La rédaction

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