Ituri|DGRPI: La tête du Directeur Général voulue sur un plateau, par des politiques, comme celle de Jean-Baptiste (Analyse)

La maximisation des recettes pour le développement de la province de l’Ituri semble ne pas être la priorité de tout le monde, surtout de certains politiques ventripotents et égoïstes de cette contrée de la République Démocratique du Congo.

Les malheurs des uns, les bonheurs des autres

Alors que l’administration militaire se bute aux multiples défis sécuritaires et de développement, le gouverneur militaire, Lieutenant-Général Luboya Nkashama Jonny avait jeté son dévolu sur Dz’bo LONU Alain Maurice, pour lui épauler dans la mobilisation des recettes afin d’accompagner les actions militaires et de développement dans la province sous sa gestion.

Toutefois, il est regrettable que certains politiciens bien identifiés dans l’administration provinciale civile précédente, de sa filière d’économie, cherchent à torpiller ces actions de l’état de siège. Un acte qui viole bien évidemment l’esprit de l’ordonnance du chef de l’Etat instituant ce régime spécial en Ituri et au Nord-Kivu.

D’ailleurs, c’est dans ce cadre que certains de ces politiques en manque de positionnement pour asseoir leur emprise et leur gloutonnerie sur les recettes financières de l’Ituri, avaient récemment fait circuler des infox via les réseaux sociaux sur la prétendue nomination d’un nouveau gouverneur militaire à la substitution de l’actuel général à trois étoiles de l’Ituri. Un plan qui a été déjoué avec succès par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a préféré reconduire son homme de confiance à la tête de cette province.

Les vrais ennemis de l’Ituri

Cette manière d’agir nous pousse à nous questionner sur les identités de vrais ennemies de la province de l’Ituri. Ne sont-ils pas composés aussi des Ituriens en cravate ? Avec le temps, ils seront dévoilés de leurs masques obscures qui les aident probablement à soutenir l’avènement des groupes armés, en déstabilisant davantage la province iturienne, pour des intérêts mesquins.

Alors ne s’avouant pas vaincus, ces politiques coupés de leurs mains mises sur l’ensemble de flux économiques de l’Ituri, veulent à tout prix écarter l’actuel responsable de la Direction Générale des Recettes de la Province de l’Ituri (DGRPI), en imaginant des scénarios de détournement savamment montés. Effectivement ils veulent obtenir sa tête sur le plateau à l’image de Jean-Baptiste dans les évangiles. Son péché étant la permutation et l’affectation des agents sous sa tutelle.

S’ils prétendent avoir des preuves sur ces présumés détournements et de malversations financières contre le Directeur Général, pourquoi ne les ont-ils pas brandies à la justice avant cette permutation et nouvelle affectation de chefs de ressort de la DGRPI ? C’est clair, avant ce réaménagement administratif leurs intérêts n’étaient pas directement attaqués.

La vérité est que tous les circuits dans l’affaire d’exénoration dans les deux territoires frontaliers de Mahagi et d’Aru étaient sous la gestion de ces politicards dénudés de leurs vêtements de détournement.

La rigueur des autorités est indispensable

Voilà pourquoi le lieutenant Général Luboya N’kashama Jonny dit toujours que l’Ituri est très riche mais laquelle richesse profite plutôt aux individus. Espérons que ce réseaux mafieux est désormais coupé et qu’il est temps que l’Ituri soit placé au-dessus des intérêts individuels. C’est pourquoi le Directeur Général de la DGRPI doit faire preuve de la fermeté contre les actes de la corruption et de la malversation financière de ses agents, pour faciliter la concrétisation de la promesse des grands travaux d’intérêt général du gouverneur militaire, annoncée récemment lors de son point de presse tenu le 01 mars 2022.

Pour la cause Ituri, il est indispensable au gouverneur militaire d’être sans état d’âme en punissant sévèrement les détourneurs de fonds publics et au Directeur de la DGRPI, Dz’bo LONU Alain Maurice, de procéder aussi, si possible, à la permutation des ordonnateurs et receveurs de cette régie financière pour sa réforme complète. Une façon de rompre avec des mauvaises habitudes enregistrées dans cette régie provinciale.

Rédaction