Goma : à travers des messages sur la planification familiale, l’UNFPA prêche la bonne santé reproductive à la communauté au festival Amani
Les jeunes bénéficient de la sensibilisation sur le planning familial dans le festival amani pour lutter contre les grossesses indésirable et la pauvreté, mais également les avortements .
Ils sont nombreux, ces jeunes qui estiment que cette sensibilisation est importante pour leur bien être. « La sensibilisation est importante du fait qu’il ya des gens qui ont besoin de dépistage volontaire du coté VIH et IST et ont besoin de la prise en charge. C’est ainsi que nous appelons tout le monde a visiter notre clinique mobile pour bénéficier des services que nous offrons quant a ce », indique Elie Thasenya, président de AFRIYAN,
un réseau composé de plusieurs organisations des jeunes qui travaillent dans le domaine de droit à la santé sexuelle et reproductive. Ces organisations oeuvrent aux côtés coté des sages femmes pour cette sensibilisation qui ne concerne non seulement les jeunes, mais également les parents .
Au travers ces sages-femmes, les mamans sont aussi outillées en cette matière. « Nous sommes au festival amani avec notre partenaire de taille UNFPA, dans la sensibilisation sur la planification familiale. Aux femmes nous parlons de quand et comment avoir une grossesse . A ces jeunes qui viennent au festival nous recommandons de faire des dépistages volontaires pour connaitre leur état sérologique et aussi être sensibiliser pour prévenir des grossesses indésirables avec des méthodes modernes », renseigne Machozi Bombi Helene, une sage femme de profession.
De son côté, l’UNFPA qui ne cesse de soutenir les organisations des jeunes indique, par l’entremise de Kenneth Ehouzou, son chef de bureau que l’objectif pour toucher un maximum des jeunes est de voir la jeunesse jouer un rôle prépondérant en terme de conflit dans l’est de la RDC et surtout qu’on ne peut pas construire la paix sans approcher les jeunes.
L’UNFPA indique que dans la partie Est de la RDC, le nombre des filles violées l’année dernière est de plus de six mille cas de violences basés sur le genre. Ces jeunes travaillent avec l’UNPA et sont suivis par des pères éducateurs qui sont formés pour parler aux jeunes et leur proposer des solutions et l’UNFPA les assiste techniquement.
Victor Muhindo