
Alors que les organisateurs courent toujours dans la nature et n’ont jamais été appréhendés par les autorités trois semaines après, les deux conseils communaux de la jeunesse de Goma et Karisimbi révèlent n’avoir pas été ni auteur matériel ni intellectuel du mot d’ordre appelant à une journée ville morte en ville de Goma qui visait à dénoncer l’insécurité devenue grandissante dans cette ville touristique, malheureusement un appel à une journée qui s’était transformé en soulèvement populaire.
Cette précision a été faite par les deux Conseils communaux dans la jeunesse à travers une déclaration dont Tazama rdc.net s’est procuré copie ce mardi 11 janvier 2022.
Dans ce document, ces deux structures juvéniles qui rejettent en bloc toutes les allégations selon lesquelles, elles seraient à la base des troubles vécues ce jour là, disent plutôt soutenir les initiatives du rétablissement de la sécurité entreprises par les autorités pour la pacification de la province de la ville Volcanique.
Reconnaissant par ailleurs que la situation sécuritaire de la ville de Goma est loin d’être maîtrisée par les autorités compétentes, ces deux structures juvéniles de Goma, appellent toute la jeunesse de soutenir aussi les initiatives des autorités en collaborant étroitement avec les forces de sécurité en dénonçant tous les semeurs des troubles et en se désolidarisant ainsi d’avec tous les tireurs de ficelles.
Pour rappel, le 20 décembre dernier, plusieurs dégâts matériels avaient été enregistrés dans la ville de Goma par les habitants qui, à lieu et place d’observer un appel à une journée ville morte lancée par quelques organisations des jeunes avaient plutôt pris l’option de manifestation de colère. 4 personnes avaient trouvé la mort aux côtés de 17 blessés et 3 armes de la police emportées durant ces émeutes avait précisé le bilan officiel de la Police Nationale Congolaise qui avait annoncée la poursuite des organiseurs de la dite manifestation mais sans écho favorable à ces jours.
Ces structures invitent les autorités légalement établies à joindre leurs efforts aux fins d’appuyer les instances judiciaires à organiser des audiences publiques pour que les auteurs soient poursuivis, jugés et condamnés conformément à la loi.
Victoire Muliwavyo à Goma