Bruxelles : Félix Tshisekedi éclaire sa « main tendue » à Paul Kagame devant la diaspora congolaise

Pour clôturer son séjour en Belgique, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est adressé samedi à la diaspora congolaise installée à Bruxelles. Devant une salle comble et attentive, le Chef de l’État est revenu sur son récent geste d’ouverture envers son homologue rwandais, qualifié de volonté de faire la paix des braves.

« J’ai tendu la main à celui qui représente les forces qui agressent la République démocratique du Congo pour prendre à témoin le monde entier », a expliqué le Président Tshisekedi, et justifier cette démarche comme une initiative de transparence et de responsabilité politique face à la communauté internationale.

Le Chef de l’État a insisté sur le fait que la RDC demeure victime d’une agression injustifiée. « La victime, c’est nous. Mais on a voulu nous présenter comme des gens qui ne voulaient pas la paix. J’ai voulu montrer au monde que ce n’était pas vrai », a-t-il affirmé, sous les applaudissements de ses compatriotes venus nombreux.

Réfutant toute faiblesse, le Président Tshisekedi a tenu à préciser qu’il reste ferme dans sa défense de la souveraineté nationale. « Croyez-moi, je suis loin d’être faible. J’ai réussi à le prouver à plusieurs reprises et si aujourd’hui, on parle des sanctions, des processus de Washington, Doha, Lomé, Luanda, c’est quelque part grâce à ce que j’ai fait », a-t-il martelé.

Selon le Chef de l’État, cette démarche de paix a permis de révéler ce qui se cachait derrière cette manipulation et de clarifier les véritables responsabilités dans la crise actuelle. Il a par ailleurs dénoncé la manipulation de certains acteurs internes qui réclament des négociations. « Nous, nous voulons d’un dialogue entre Congolais, ces Congolais qui sont tous contre cette agression », a-t-il souligné, avant d’ajouter que « la seule chose que je demande à ces acteurs, c’est d’abord de condamner l’agresseur et de le nommer clairement ».

La rédaction