Processus de paix en RDC: Human Rights Watch déplore l'exclusion des sanctions contre les auteurs des violations des droits de l'homme - Tazama RDC
Processus de paix en RDC: Human Rights Watch déplore l’exclusion des sanctions contre les auteurs des violations des droits de l’homme

Processus de paix en RDC: Human Rights Watch déplore l’exclusion des sanctions contre les auteurs des violations des droits de l’homme

Alors que les discussions entre la République démocratique du Congo et le Rwanda sous l’égide de Washington se poursuivent l’ONG Human Rights Watch, déplore que la question des victimes ne soit pas largement prise en compte.

Bien que cette organisation salue les démarches en cours pour retrouver la paix dans la zone, mais elle estime que les auteurs des cimes commis les civils ne doivent pas rester impunis.

« Les efforts qui sont menés par les États-Unis semblent ignorer l’incapacité des autorités de la région que ça soit le Congo ou le Rwanda à punir les responsables des crimes commis dans cette région là. Ce qu’on voit aujourd’hui, c’est un manque d’engagement politique même des discussions autour de ce sujet là au niveau des acteurs clés de ce conflit », a déclaré Clémentine de Montjoye, chercheuse de Human Right Watch dans la région de grand Lac.

Selon l’ONG, les victimes des exactions commises par ces rebelles depuis des années réclament depuis belle lurette justice pour obtenir réparation des violations subies de la part de ces rebelles.

« On est en contact régulièrement des victimes des violations des droits de l’homme, leurs familles qui continuent effectivement à réclamer justice pour les violations qu’ils ont subi et pour les crimes commis dans cette région et qui pensent que tant qu’il n’y a pas des efforts pour s’assurer que ceux sont dans des positions de responsabilité soient traduits en justice, il est difficile de créer un environnement paisible dans la région », fait-elle savoir.

Entre-temps, les discussions entre Kinshasa, Kigali et Washington se poursuivent. Après la présentation d’un draft le 02 mai passé, la signature d’un accord de paix est prévue en début juin aux États-Unis par ces deux pays protagonistes. L’absence des sanctions contre les auteurs, peut soulever des tentions antérieures dans la zone ou révolter négativement les victimes, estiment plusieurs observateurs.

Azarias Mokonzi

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