Terreur nocturne à Mambasa : Des civils ciblés par des bandits armés - Tazama RDC
Terreur nocturne à Mambasa : Des civils ciblés par des bandits armés

Terreur nocturne à Mambasa : Des civils ciblés par des bandits armés

Le calme précaire qui régnait dans le territoire de Mambasa a été violemment rompu dans la nuit du lundi à ce mardi. Deux attaques simultanées perpétrées par des hommes armés ont frappé le centre de Mambasa et le village de Banane, suscitant une onde de choc au sein de la population locale.

Selon des sources concordantes issues de la société civile, une première incursion a eu lieu dans le quartier Mirindi, au cœur de Mambasa. Trois civils y ont été grièvement blessés, dont un commerçant connu et deux autres habitants. Les victimes ont été admises d’urgence à l’hôpital général de référence de Mambasa.

À une vingtaine de kilomètres de là, à Banane, un autre groupe de malfaiteurs a attaqué un couple dans sa résidence. L’homme a été tué sur le coup. Sa compagne, grièvement blessée, a également été transférée au même établissement hospitalier.

Interpellé par cette escalade de la violence, le défenseur des droits humains John Vuleveryo a lancé un appel pressant aux autorités. « Les services de sécurité doivent sortir de leur silence et passer à l’action. Il est inacceptable que de telles exactions se poursuivent dans l’impunité », a-t-il dénoncé.

Ces attaques ravivent les plaies encore ouvertes d’une série de braquages survenus l’an dernier, ayant entraîné morts, blessés et pertes matérielles. Des voix s’étaient alors élevées pour dénoncer l’inefficacité des dispositifs sécuritaires, allant jusqu’à réclamer la démission de certains responsables des forces de l’ordre.

Ce nouvel épisode d’insécurité, survenu après plusieurs mois d’accalmie, replonge la population de Mambasa dans l’angoisse. Les habitants, abasourdis, réclament une réponse ferme, coordonnée et durable face à une menace armée qui semble se réorganiser.

À ce stade, aucune arrestation n’a été signalée. Les autorités administratives et sécuritaires, n’ont pas encore livré de communication officielle.

Eugène Vomba

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