L’horreur à Mweso : Les FARDC condamnent les bombardements aveugles du M23
Les combats ont repris dans la cité de Mweso, en territoire de Masisi, à partir de 10h30, après l’arrivée de renforts rebelles ce jeudi 25 janvier. Les affrontements ont principalement eu lieu au niveau de la zone communément appelée 1,2,3 Bistro et Bunande, entre Muhongozi et Mweso centre.
Cet après-midi, alors que les combats faisaient rage, vers 15h30, trois bombes larguées par les rebelles ont touché des maisons d’habitation. L’une d’entre elles est tombée sur la maison de Hakiza, un opérateur économique communément appelé « chez baba Cynthia ». Une autre a frappé la maison pastorale de l’église 8ème CEPAC Baraka.
Dans un communiqué de presse, les FARDC condamnent avec la plus grande fermeté cette attaque terroriste. Le communiqué précise néanmoins que les rebelles du M23 ont attaqué sans succès les positions des FARDC à Kanyangowe, Mweso, Mudugudu et Mushebere, dans le territoire de Masisi, depuis la nuit de mercredi, et que ces positions ont été reprises par l’armée congolaise.
« L’armée a contenu de manière professionnelle la barbarie de l’ennemi en repoussant ses assauts au-delà de la cité densément peuplée de Mweso, afin d’éviter des dommages collatéraux du côté de la population civile », explique le document signé par le porte-parole de l’armée au Nord-Kivu.
Après avoir constaté la perte spectaculaire du contrôle de Mweso, les éléments du M23, soutenus par l’armée rwandaise, ont largué aveuglément des bombes au mortier de calibre 120 sur la cité, causant la mort de 19 personnes et blessant 27 autres, tous des civils innocents, hommes, femmes et enfants, ajoute notre source.
Tout en rassurant les populations locales de leur détermination à les protéger et à leur assurer une paix durable, les FARDC appellent la communauté internationale à prendre connaissance de cet acte terroriste, considéré comme une violation grave du droit international humanitaire, commis à l’encontre d’habitants innocents, et à en tirer toutes les conséquences qui s’imposent.
Rédaction